Yamal LNG, opérateur d'un projet gazier dans l'Arctique russe, a sélectionné Daewoo Shipbuilding pour construire ses seize navires méthaniers.
Yamal LNG, coentreprise du russe Novatek (80 %) et du français Total (20 %) a choisi de confier à Daewoo Shipbuilding and Marine Engineering (DSME) la construction de seize méthaniers destinés à transporter le produit du gisement de la péninsule du Iamal, dans l'Arctique russe.
Pour évoluer dans cette région du monde jugée "particulièrement inhospitalière", Yamal LNG a choisi des navires capables d'évoluer à des températures atteignant - 50 degrés et à travers des couches de glaces d'environ deux mètres. Ils transporteront le gaz naturel liquéfié (GNL) produit sur la péninsule de Iamal, une vaste étendue au-delà du cercle polaire, considérée comme l'une des plus riches en hydrocarbures de la planète. Novatek et Total, qui doivent être rejoints par le chinois CNPC, prévoient d'y exploiter le gisement de Tambeïskoïé-sud, dont les réserves sont estimées à 907 milliards de mètres cubes.
Transfert de technologie
Troisième plus grand constructeur naval du monde par le revenu, le sud-coréen devra en outre fournir à un chantier naval russe choisi par Yamal LNG "les compétences nécessaires à la construction des navires, y compris la documentation du projet (...) et former des ingénieurs russes", indique Yamal LNG. "Une partie des travaux" sera confiée à ce chantier russe, ajoute-t-il. Mi-juin, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a estimé que les projets d'extraction des hydrocarbures dans l'Arctique, très coûteux, constituaient une opportunité pour les chantiers navals russes. Les pouvoirs publics prévoient d'injecter près de dix milliards d'euros dans l'industrie navale d'ici à 2020 pour l'aider à se moderniser.
Pour évoluer dans cette région du monde jugée "particulièrement inhospitalière", Yamal LNG a choisi des navires capables d'évoluer à des températures atteignant - 50 degrés et à travers des couches de glaces d'environ deux mètres. Ils transporteront le gaz naturel liquéfié (GNL) produit sur la péninsule de Iamal, une vaste étendue au-delà du cercle polaire, considérée comme l'une des plus riches en hydrocarbures de la planète. Novatek et Total, qui doivent être rejoints par le chinois CNPC, prévoient d'y exploiter le gisement de Tambeïskoïé-sud, dont les réserves sont estimées à 907 milliards de mètres cubes.
Transfert de technologie
Troisième plus grand constructeur naval du monde par le revenu, le sud-coréen devra en outre fournir à un chantier naval russe choisi par Yamal LNG "les compétences nécessaires à la construction des navires, y compris la documentation du projet (...) et former des ingénieurs russes", indique Yamal LNG. "Une partie des travaux" sera confiée à ce chantier russe, ajoute-t-il. Mi-juin, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a estimé que les projets d'extraction des hydrocarbures dans l'Arctique, très coûteux, constituaient une opportunité pour les chantiers navals russes. Les pouvoirs publics prévoient d'injecter près de dix milliards d'euros dans l'industrie navale d'ici à 2020 pour l'aider à se moderniser.