Déjà englué dans la crise du 737 Max, Boeing a rencontré des problèmes techniques lors des tests de son futur long courrier 777X avec des inspecteurs de l'agence fédérale de l'aviation (FAA).
Les tests du 777X ont été suspendus le 5 septembre après un incident. Boeing se refuse à dire toutefois si ces anomalies vont reporter le premier vol d'essai du futur long courrier prévu début 2020. Ils vont reprendre et se poursuivre, a assuré le constructeur aéronautique.
Selon une source proche du dossier ayant requis l'anonymat, une porte de l'avion a été emportée lors des essais. Ces tests dits de pressurisation font partie du processus d'approbation de l'avion, a dit un porte-parole de la FAA. Ils visent à soumettre l'avion à des conditions qui dépassent les conditions opérationnelles réelles pour s'assurer de sa fiabilité, de son intégrité et de sa sécurité.
Toutefois, il est rare de voir une porte emportée lors d'un test de pressurisation, selon une source industrielle.
Boeing a insisté le lendemain sur le fait que ces tests étaient les derniers d'une série qu'il est en train de conduire sur le 777X depuis plusieurs mois.
Coup dur pour Boeing
Cet incident intervient au mauvais moment pour l'avionneur américain, qui est en train de boucler les changements exigés par les régulateurs afin d'obtenir la levée de l'interdiction de vol frappant son monocouloir 737 Max après deux accidents ayant fait au total 346 morts.
Les autorités de l'aviation civile à travers le monde ont intensifié leurs inspections depuis ces accidents et plus particulièrement la FAA, accusée d'entretenir des relations étroites avec Boeing.
Pour retrouver son indépendance, le régulateur américain est devenu beaucoup plus minutieux et exigeant, selon des sources industrielles.
Le 777, que le 777X est appelé à remplacer, avait lui connu des problèmes de pression lors d'essais en vol en 1995, mais sans impact important sur son calendrier de livraisons.
Selon une source proche du dossier ayant requis l'anonymat, une porte de l'avion a été emportée lors des essais. Ces tests dits de pressurisation font partie du processus d'approbation de l'avion, a dit un porte-parole de la FAA. Ils visent à soumettre l'avion à des conditions qui dépassent les conditions opérationnelles réelles pour s'assurer de sa fiabilité, de son intégrité et de sa sécurité.
Toutefois, il est rare de voir une porte emportée lors d'un test de pressurisation, selon une source industrielle.
Boeing a insisté le lendemain sur le fait que ces tests étaient les derniers d'une série qu'il est en train de conduire sur le 777X depuis plusieurs mois.
Coup dur pour Boeing
Cet incident intervient au mauvais moment pour l'avionneur américain, qui est en train de boucler les changements exigés par les régulateurs afin d'obtenir la levée de l'interdiction de vol frappant son monocouloir 737 Max après deux accidents ayant fait au total 346 morts.
Les autorités de l'aviation civile à travers le monde ont intensifié leurs inspections depuis ces accidents et plus particulièrement la FAA, accusée d'entretenir des relations étroites avec Boeing.
Pour retrouver son indépendance, le régulateur américain est devenu beaucoup plus minutieux et exigeant, selon des sources industrielles.
Le 777, que le 777X est appelé à remplacer, avait lui connu des problèmes de pression lors d'essais en vol en 1995, mais sans impact important sur son calendrier de livraisons.