Safran a vu son chiffre d'affaires divisé par deux en avril par rapport à 2019 en raison de la crise du secteur aérien provoquée par l'épidémie de Covid-19.
Au mois d'avril, Safran a perdu 50 % de son chiffre d'affaires par rapport à l'année dernière. Philippe Petitcolin, directeur général du motoriste et équipementier aéronautique français a évoqué une "crise très profonde et très longue" avec un retour au niveau d'activité de 2019 "pas avant 2022-2023", à l'instar du secteur du transport aérien.
Trésorerie "solide"
Le groupe, qui produit notamment tous les moteurs Leap du Boeing 737 Max et plus de 60 % de ceux de la famille A320, a commencé à subir les effets de la pandémie en mars avec une chute d'activité de 20,4 %. "J'avais cité il y a quelques semaines le chiffre d'un millier de Leap à fabriquer sur l'année 2020, aujourd'hui malheureusement nous sommes en dessous de ce chiffre", a confié Philippe Petitcolin.
Safran a livré 1.736 moteurs Leap en 2019, contre 1.118 un an plus tôt et prévoyait encore en février d'en produire 1.400 alors que la production du 737 Max vient de reprendre après près de cinq mois d'interruption à la suite de deux accidents ayant fait 346 morts.
Malgré ces difficultés, l'équipementier a généré un flux de trésorerie disponible positif sur les quatre premiers mois de l’année et se targue d'une situation de liquidités "solide" : une trésorerie et équivalents de trésorerie de 3,25 milliards d'euros au 30 avril et une ligne de crédit non tirée de 2,52 milliards disponible jusqu'en 2022 notamment.
Sites à l'arrêt
Trente sites sur les 250 du groupe sont temporairement fermés, "cinq pour des raisons sanitaires essentiellement en Russie, les autres car il n'y a pas assez d'activité pour les faire tourner", selon lui.
En France, 40 % des salariés sont en chômage partiel, et 35% au niveau mondial où des licenciements ont eu lieu. "Nous devons prendre des mesures structurelles pour adapter l'ensemble de notre société à ce nouvel environnement", a ajouté Philippe Petitcolin, rappelant qu'"il y a trois mois on parlait de hausse de cadences de production".
Pour faire face à la crise, Safran taille donc dans les coûts : baisse de 60 % des dépenses d'investissement par rapport à 2019, de 30 % des dépenses de recherche et développement et de plus de 20 % de ses coûts opérationnels.
Trésorerie "solide"
Le groupe, qui produit notamment tous les moteurs Leap du Boeing 737 Max et plus de 60 % de ceux de la famille A320, a commencé à subir les effets de la pandémie en mars avec une chute d'activité de 20,4 %. "J'avais cité il y a quelques semaines le chiffre d'un millier de Leap à fabriquer sur l'année 2020, aujourd'hui malheureusement nous sommes en dessous de ce chiffre", a confié Philippe Petitcolin.
Safran a livré 1.736 moteurs Leap en 2019, contre 1.118 un an plus tôt et prévoyait encore en février d'en produire 1.400 alors que la production du 737 Max vient de reprendre après près de cinq mois d'interruption à la suite de deux accidents ayant fait 346 morts.
Malgré ces difficultés, l'équipementier a généré un flux de trésorerie disponible positif sur les quatre premiers mois de l’année et se targue d'une situation de liquidités "solide" : une trésorerie et équivalents de trésorerie de 3,25 milliards d'euros au 30 avril et une ligne de crédit non tirée de 2,52 milliards disponible jusqu'en 2022 notamment.
Sites à l'arrêt
Trente sites sur les 250 du groupe sont temporairement fermés, "cinq pour des raisons sanitaires essentiellement en Russie, les autres car il n'y a pas assez d'activité pour les faire tourner", selon lui.
En France, 40 % des salariés sont en chômage partiel, et 35% au niveau mondial où des licenciements ont eu lieu. "Nous devons prendre des mesures structurelles pour adapter l'ensemble de notre société à ce nouvel environnement", a ajouté Philippe Petitcolin, rappelant qu'"il y a trois mois on parlait de hausse de cadences de production".
Pour faire face à la crise, Safran taille donc dans les coûts : baisse de 60 % des dépenses d'investissement par rapport à 2019, de 30 % des dépenses de recherche et développement et de plus de 20 % de ses coûts opérationnels.