L’accord de cession des chantiers de Saint-Nazaire à Fincantieri expirait le 31 décembre, mais la France l'a prolongé d’un mois. Il s’agit officiellement d’accorder un délai à l’Italien pour produire des pièces demandées par Bruxelles pour valider la vente. Mais tous évoquent le blocage politique.
Le gouvernement français a accordé in extremis mercredi 30 décembre un nouveau délai d'un mois à Fincantieri pour éviter que la vente des Chantiers de l'Atlantique échoue. L'accord de cession prévoyait que l'opération lancée en 2017 et prolongée depuis à quatre reprises soit finalisée d'ici au 31 décembre. Or, le groupe public italien n'a toujours pas soumis à la Commission européenne les informations qu'elle lui réclame dans le cadre de son enquête approfondie sur l'impact de la vente pour la concurrence dans le secteur de la construction navale, Fincantieri affirmant de son côté avoir déjà fait tout ce qu'il doit et peut faire pour cette acquisition.
Informations complémentaires
Le gouvernement français a finalement proposé à Fincantieri "la prolongation de l'accord de vente et d'achat pour une nouvelle durée d'un mois". Pour justifier le nouveau délai, le ministère de l'Économie fait valoir que "compte tenu de la crise du Covid-19 qui a fortement affecté l'activité de la croisière, il a été décidé de suspendre les travaux de la Commission au printemps". Aussi "la prolongation de la crise économique et le manque de visibilité du secteur de la croisière rendent-ils complexes l'étude par la Commission du dossier", selon le ministère.
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Le gouvernement français a finalement proposé à Fincantieri "la prolongation de l'accord de vente et d'achat pour une nouvelle durée d'un mois". Pour justifier le nouveau délai, le ministère de l'Économie fait valoir que "compte tenu de la crise du Covid-19 qui a fortement affecté l'activité de la croisière, il a été décidé de suspendre les travaux de la Commission au printemps". Aussi "la prolongation de la crise économique et le manque de visibilité du secteur de la croisière rendent-ils complexes l'étude par la Commission du dossier", selon le ministère.