Le comité d'entreprise (CE) de STX France a rendu vendredi 17 novembre un avis majoritairement défavorable à la cession du chantier naval de Saint-Nazaire à son concurrent italien Fincantieri.
Les représentants du personnel se sont prononcés par trois voix pour la cession (deux CFDT, un CFE-CGC) et par sept voix contre (quatre CGT, trois Force ouvrière), lors d'un comité d'entreprise extraordinaire, ont précisé des sources syndicales. Cet avis est purement consultatif et non contraignant.
Consultés le 18 mai sur le précédent accord franco-italien sur la cession de STX France, les élus du comité d'entreprise avaient déjà rendu un avis défavorable, les syndicats CGT et FO votant contre, la CFDT et la CFE-CGC "prenant acte" de la vente.
Estimant que le nouvel accord, trouvé entre Paris et Rome le 27 septembre, apportait "de nombreuses garanties pour l'entreprise et ses salariés", notamment sur la stabilité de l'actionnariat, sur la gouvernance ou encore sur l'indépendance du chantier naval, la CFDT et la CFE-CGC ont décidé cette fois de donner un avis favorable, ont indiqué les deux organisations syndicales dans des communiqués distincts.
Pas plus de garanties, pour la CGT
Pour la CGT, au contraire, "il n'y a pas plus de garanties que d'avancées pour les salariés" dans ce nouvel accord. "Les navires construits à Saint-Nazaire seront construits par qui et avec quel statut pour ces salariés ? Nous sommes aujourd'hui, comme il y a six mois, dans l'impossibilité de répondre", déplore le premier syndicat chez STX France. Force ouvrière a quant à elle "maintenu sa position, c'est-à-dire son refus de la vente à Fincantieri", a déclaré sa représentante, Nathalie Durand-Prinborgne.
L'État français, qui détient actuellement 33,4 % de STX France, doit racheter l'ensemble des titres du chantier naval de Saint-Nazaire, avant de les redistribuer entre les différents actionnaires. Selon l'accord trouvé fin septembre, la France gardera sa minorité de blocage, tandis que Fincantieri obtiendra 50 % du chantier naval, plus 1 % "prêté" par l’État français. Naval Group, les entreprises sous-traitantes du bassin de Saint-Nazaire et les salariés doivent se partager les 16 % restants. La cession définitive à Fincantieri devrait être finalisée, au mieux, début 2018.
Une fois la vente actée, les ex-Chantiers de l'Atlantique changeront à nouveau de nom. Selon la direction de STX France, qui a lancé une consultation auprès des salariés, plus de 900 propositions ont déjà faites.
Les représentants du personnel se sont prononcés par trois voix pour la cession (deux CFDT, un CFE-CGC) et par sept voix contre (quatre CGT, trois Force ouvrière), lors d'un comité d'entreprise extraordinaire, ont précisé des sources syndicales. Cet avis est purement consultatif et non contraignant.
Consultés le 18 mai sur le précédent accord franco-italien sur la cession de STX France, les élus du comité d'entreprise avaient déjà rendu un avis défavorable, les syndicats CGT et FO votant contre, la CFDT et la CFE-CGC "prenant acte" de la vente.
Estimant que le nouvel accord, trouvé entre Paris et Rome le 27 septembre, apportait "de nombreuses garanties pour l'entreprise et ses salariés", notamment sur la stabilité de l'actionnariat, sur la gouvernance ou encore sur l'indépendance du chantier naval, la CFDT et la CFE-CGC ont décidé cette fois de donner un avis favorable, ont indiqué les deux organisations syndicales dans des communiqués distincts.
Pas plus de garanties, pour la CGT
Pour la CGT, au contraire, "il n'y a pas plus de garanties que d'avancées pour les salariés" dans ce nouvel accord. "Les navires construits à Saint-Nazaire seront construits par qui et avec quel statut pour ces salariés ? Nous sommes aujourd'hui, comme il y a six mois, dans l'impossibilité de répondre", déplore le premier syndicat chez STX France. Force ouvrière a quant à elle "maintenu sa position, c'est-à-dire son refus de la vente à Fincantieri", a déclaré sa représentante, Nathalie Durand-Prinborgne.
L'État français, qui détient actuellement 33,4 % de STX France, doit racheter l'ensemble des titres du chantier naval de Saint-Nazaire, avant de les redistribuer entre les différents actionnaires. Selon l'accord trouvé fin septembre, la France gardera sa minorité de blocage, tandis que Fincantieri obtiendra 50 % du chantier naval, plus 1 % "prêté" par l’État français. Naval Group, les entreprises sous-traitantes du bassin de Saint-Nazaire et les salariés doivent se partager les 16 % restants. La cession définitive à Fincantieri devrait être finalisée, au mieux, début 2018.
Une fois la vente actée, les ex-Chantiers de l'Atlantique changeront à nouveau de nom. Selon la direction de STX France, qui a lancé une consultation auprès des salariés, plus de 900 propositions ont déjà faites.