L'avionneur européen Airbus engage un spectaculaire rapprochement commercial avec le canadien Bombardier en prenant une part majoritaire de son programme d'avions moyen-courrier CSeries, au cœur d'un bras de fer avec Boeing.
Face à Boeing, Bombardier s'allie à Airbus dans les avions moyen-courrier. Ce rapprochement sur le marché de l'aéronautique civile, annoncé dans la nuit de lundi 16 à mardi 17 octobre, intervient au moment où le groupe canadien est soumis à une forte pression des États-Unis qui ont imposé des droits préliminaires de 220 % sur ce type d'avions importés sur leur sol, ainsi qu'une taxe antidumping de 80 %.
Boeing accuse Bombardier de fabriquer ces avions grâce à des subventions publiques et de les avoir vendus à perte à Delta Air Lines. Un responsable de Boeing a indiqué que ce rapprochement ressemble à "un accord discutable entre deux compétiteurs dépendant grandement des subventions de l'État pour contourner" les récentes décisions américaines d'imposer des droits compensatoires et antidumping à la Cseries.
Airbus concrétise son investissement dans le CSeries sans injecter d'argent frais dans le programme, mettant plutôt à contribution sa force de frappe commerciale dans le monde, ce qui va permettre de dégager d'importantes économies de coûts sur la production de l'avion. "Ceci est un accord gagnant-gagnant pour tout le monde !", a déclaré le PDG d'Airbus, Tom Enders. "Je n'ai pas de doute que notre partenariat avec Bombardier va gonfler les ventes et la valeur de ce programme énormément". "Airbus est le partenaire parfait pour nous", a de son côté déclaré Alain Bellemare, le PDG de Bombardier.
Boeing accuse Bombardier de fabriquer ces avions grâce à des subventions publiques et de les avoir vendus à perte à Delta Air Lines. Un responsable de Boeing a indiqué que ce rapprochement ressemble à "un accord discutable entre deux compétiteurs dépendant grandement des subventions de l'État pour contourner" les récentes décisions américaines d'imposer des droits compensatoires et antidumping à la Cseries.
Airbus concrétise son investissement dans le CSeries sans injecter d'argent frais dans le programme, mettant plutôt à contribution sa force de frappe commerciale dans le monde, ce qui va permettre de dégager d'importantes économies de coûts sur la production de l'avion. "Ceci est un accord gagnant-gagnant pour tout le monde !", a déclaré le PDG d'Airbus, Tom Enders. "Je n'ai pas de doute que notre partenariat avec Bombardier va gonfler les ventes et la valeur de ce programme énormément". "Airbus est le partenaire parfait pour nous", a de son côté déclaré Alain Bellemare, le PDG de Bombardier.