L'industriel français propose de se séparer de quelques entités du nouveau groupe qu'il formerait avec Bombardier, afin d'obtenir le feu vert pour son rachat.
Alstom va proposer à la Commission européenne plusieurs mesures afin de pouvoir racheter son concurrent Bombardier Transport. L’industriel propose notamment de céder ses trains régionaux pour le marché français, Coradia Polyvalent, et son site de production de Reichshoffen en France. Le groupe se dit également prêt à vendre la plateforme Bombardier Talent 3 qui fabrique des automoteurs vendus en Allemagne et en Autriche, ainsi que des installations de production correspondantes situées sur le site de Hennigsdorf, au nord de Berlin.
La société fournira également "un accès à des tiers à certaines interfaces et produits des différentes unités de signalisation embarquée de Bombardier Transport et de systèmes de gestion du contrôle des trains". Enfin, le nouvel ensemble se recentrerait sur les trains à grande vitesse d'Alstom (TGV), après avoir transféré la contribution de Bombardier Transport dans d'autres trains à grande vitesse (V300 Zefiro).
Premier retour le 16 juillet
Ces engagements "sont soumis à l'approbation de la Commission européenne", précise Alstom qui estime que l'acquisition de Bombardier Transport pourrait se conclure début 2021.
Alstom avait notifié le mois dernier son projet de rachat de son concurrent Bombardier Transport pour 6 milliards d'euros à la Commission européenne, qui a jusqu'au 16 juillet pour l'examiner. En février 2019, Bruxelles avait mis son veto à un projet de reprise de l’industriel français par le groupe allemand Siemens, craignant une position trop dominante en Europe dans la signalisation ferroviaire et les trains à grande vitesse.
La société fournira également "un accès à des tiers à certaines interfaces et produits des différentes unités de signalisation embarquée de Bombardier Transport et de systèmes de gestion du contrôle des trains". Enfin, le nouvel ensemble se recentrerait sur les trains à grande vitesse d'Alstom (TGV), après avoir transféré la contribution de Bombardier Transport dans d'autres trains à grande vitesse (V300 Zefiro).
Premier retour le 16 juillet
Ces engagements "sont soumis à l'approbation de la Commission européenne", précise Alstom qui estime que l'acquisition de Bombardier Transport pourrait se conclure début 2021.
Alstom avait notifié le mois dernier son projet de rachat de son concurrent Bombardier Transport pour 6 milliards d'euros à la Commission européenne, qui a jusqu'au 16 juillet pour l'examiner. En février 2019, Bruxelles avait mis son veto à un projet de reprise de l’industriel français par le groupe allemand Siemens, craignant une position trop dominante en Europe dans la signalisation ferroviaire et les trains à grande vitesse.