L'avionneur américain Boeing a enregistré une baisse de ses commandes et de ses livraisons d'avions commerciaux en 2016 tout en se plaçant devant son grand rival Airbus.
Sur l'ensemble de l'année 2016, Boeing a livré 748 appareils, contre 762 l'année précédente, et a enregistré 668 commandes nettes contre 768 fin 2015. La valeur des commandes représentait 94,1 milliards de dollars au prix catalogue et le carnet de commande total s'établissait au 31 décembre à 5.715 avions à produire, contre 5.795 à la fin 2015, une baisse de 80 appareils.
Airbus, qui n'a pas encore annoncé ses chiffres pour l'ensemble de 2016, avait indiqué début novembre que les commandes nettes reçues entre janvier et octobre 2016 s'établissaient à 395 appareils et celui des livraisons à 516 pour un objectif annuel de 650 à 670 appareils, soit un retard quasi-impossible à combler sur son rival.
L'objectif annuel tenu
Boeing n'est toutefois pas arrivé à réaliser son objectif de voir le nombre des commandes égaler celui des livraisons sur l'année. Sur le seul quatrième trimestre, il a livré 185 appareils pour 188 au trimestre précédent.
Le constructeur américain a annoncé que 490 exemplaires de son 737, un avion monocouloir, se sont vendus en 2016 pour 550 commandes nettes, pour un carnet de commandes total de 4.452 unités soit 78 % du total pour l'avionneur, tous appareils civils confondus.
Le 737-Max, la dernière version en date de cet avion, a effectué son premier vol en 2016 et doit commencer à être livré cette année, équipé des moteurs LEAP-1B fabriqués par le consortium CFM composé de l'américain General Electric et du français Safran.
Boeing avait annoncé la semaine dernière une nouvelle commande, inscrite sur ses livres pour 2016, de 75 avions 737 Max-8 par la filiale de General Electric chargée de la location d'avions (Gecas) et de cinq appareils supplémentaires par la compagnie tchèque SmartWings.
Suit le gros porteur de nouvelle génération 787 (Dreamliner) avec 137 livraisons et 58 commandes nettes. Assemblé avec des matériaux composites, cet appareil se veut plus économe en carburant que ses concurrents. Après des problèmes de batterie au début de sa carrière, il atteint maintenant son rythme de croisière avec un carnet de commande total de 700 appareils.
Les marchés surveillent particulièrement les livraisons, car elles sont le baromètre de la santé financière d'un groupe aéronautique, une compagnie aérienne payant traditionnellement quand elle prend possession de l'appareil, avec en conséquence un impact sur le chiffre d'affaires du constructeur.
Boeing avait indiqué en octobre qu'il entendait livrer en 2016 plus d'avions qu'initialement prévu, avec un chiffre compris entre 745 et 750 avions. Il aura donc in fine tenu cet objectif.
Airbus, qui n'a pas encore annoncé ses chiffres pour l'ensemble de 2016, avait indiqué début novembre que les commandes nettes reçues entre janvier et octobre 2016 s'établissaient à 395 appareils et celui des livraisons à 516 pour un objectif annuel de 650 à 670 appareils, soit un retard quasi-impossible à combler sur son rival.
L'objectif annuel tenu
Boeing n'est toutefois pas arrivé à réaliser son objectif de voir le nombre des commandes égaler celui des livraisons sur l'année. Sur le seul quatrième trimestre, il a livré 185 appareils pour 188 au trimestre précédent.
Le constructeur américain a annoncé que 490 exemplaires de son 737, un avion monocouloir, se sont vendus en 2016 pour 550 commandes nettes, pour un carnet de commandes total de 4.452 unités soit 78 % du total pour l'avionneur, tous appareils civils confondus.
Le 737-Max, la dernière version en date de cet avion, a effectué son premier vol en 2016 et doit commencer à être livré cette année, équipé des moteurs LEAP-1B fabriqués par le consortium CFM composé de l'américain General Electric et du français Safran.
Boeing avait annoncé la semaine dernière une nouvelle commande, inscrite sur ses livres pour 2016, de 75 avions 737 Max-8 par la filiale de General Electric chargée de la location d'avions (Gecas) et de cinq appareils supplémentaires par la compagnie tchèque SmartWings.
Suit le gros porteur de nouvelle génération 787 (Dreamliner) avec 137 livraisons et 58 commandes nettes. Assemblé avec des matériaux composites, cet appareil se veut plus économe en carburant que ses concurrents. Après des problèmes de batterie au début de sa carrière, il atteint maintenant son rythme de croisière avec un carnet de commande total de 700 appareils.
Les marchés surveillent particulièrement les livraisons, car elles sont le baromètre de la santé financière d'un groupe aéronautique, une compagnie aérienne payant traditionnellement quand elle prend possession de l'appareil, avec en conséquence un impact sur le chiffre d'affaires du constructeur.
Boeing avait indiqué en octobre qu'il entendait livrer en 2016 plus d'avions qu'initialement prévu, avec un chiffre compris entre 745 et 750 avions. Il aura donc in fine tenu cet objectif.