Selon l'enquête d'une autorité indépendante, le régulateur aérien américain a fait de fausses déclarations au congrès, en assurant que ses employés chargés d'évaluer les pilotes et la formation nécessaire pour opérer le Boeing 737 Max avaient les qualifications requises.
The Office of Special Counsel (OSC), chargée d'enquêter sur des informations fournies par des lanceurs d'alerte, estime, dans une lettre adressée au président Donald Trump et mise en ligne, que les déclarations de l'agence fédérale de l'aviation (FAA) sur la compétence de certains de ses inspecteurs étaient "trompeuses" et "soulèvent des questions importantes".
Un lanceur d'alerte avait contacté l'OSC affirmant que les inspecteurs de la FAA chargés de s'assurer de la qualité de la formation des pilotes de deux modèles de Boeing, dont le 737 Max, n'étaient pas eux mêmes suffisamment formés pour cette tâche. Ces inspecteurs sont chargés de s'assurer que les pilotes sont bien formés et établissent les critères pour pouvoir piloter un avion.
L'OSC dit avoir déterminé, au terme de son enquête, que "16 des 22 inspecteurs de la sécurité (...) n'avaient pas terminé la formation d'usage. De plus, 11 des 16 inspecteurs sous-formés ne disposaient pas du diplôme d'instructeur de vol certifié, ce qui est le minimum requis pour ce type de fonction". Qui plus est, les inspecteurs sous-qualifiés ont attribué le fameux sésame, "check rides", autorisant un pilote à opérer un nouvel avion ou un appareil modifié.
Ce rapport est un nouveau camouflet pour la FAA, critiquée de toutes parts depuis deux accidents mortels (346 morts) rapprochés impliquant le 737 Max.
The Office of Special Counsel (OSC), chargée d'enquêter sur des informations fournies par des lanceurs d'alerte, estime, dans une lettre adressée au président Donald Trump et mise en ligne, que les déclarations de l'agence fédérale de l'aviation (FAA) sur la compétence de certains de ses inspecteurs étaient "trompeuses" et "soulèvent des questions importantes".
Un lanceur d'alerte avait contacté l'OSC affirmant que les inspecteurs de la FAA chargés de s'assurer de la qualité de la formation des pilotes de deux modèles de Boeing, dont le 737 Max, n'étaient pas eux mêmes suffisamment formés pour cette tâche. Ces inspecteurs sont chargés de s'assurer que les pilotes sont bien formés et établissent les critères pour pouvoir piloter un avion.
L'OSC dit avoir déterminé, au terme de son enquête, que "16 des 22 inspecteurs de la sécurité (...) n'avaient pas terminé la formation d'usage. De plus, 11 des 16 inspecteurs sous-formés ne disposaient pas du diplôme d'instructeur de vol certifié, ce qui est le minimum requis pour ce type de fonction". Qui plus est, les inspecteurs sous-qualifiés ont attribué le fameux sésame, "check rides", autorisant un pilote à opérer un nouvel avion ou un appareil modifié.
Ce rapport est un nouveau camouflet pour la FAA, critiquée de toutes parts depuis deux accidents mortels (346 morts) rapprochés impliquant le 737 Max.