Le gouvernement a retenu 287 projets dans le cadre des fonds de soutien aux secteurs automobiles et aéronautique, représentant un investissement productif total de 605 millions d'euros, a annoncé le 8 décembre Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l'Industrie. La part de soutien de l’État à ces projets se monte à 257 millions d'euros, dont 139 millions pour l'automobile, et 118 millions d'euros pour l'aéronautique.
"Trois mois après la présentation du plan France Relance par le gouvernement, la relance industrielle est en marche", s'est félicitée Agnès Pannier-Runacher. Tous secteurs confondus, 3.900 dossiers complets ont été déposés dont 524 ont déjà été validés pour un soutien de l’État de 472 millions d'euros au total. "Cela représente 2,6 milliards d'euros d'investissements productifs, soit plus de cinq euros investis pour un euro dépensé par l’État", a précisé la ministre, qui a ajouté suivre de près cet effet de levier "au moment où on craignait que l'investissement fléchisse".
La réindustrialisation est aussi pour elle un enjeu "politique, voire démocratique, puisqu'on s'aperçoit que la carte de la désindustrialisation, ce million d'emplois qu'on a perdus entre 2000 et 2016 (...) correspond peu ou prou à la montée de l'abstentionnisme et des extrêmes dans les territoires". "C'est aussi au travers de l'industrie qu'on peut reconquérir les territoires abandonnés qui n'ont plus foi dans la République", affirme-t-elle encore.
"Trois mois après la présentation du plan France Relance par le gouvernement, la relance industrielle est en marche", s'est félicitée Agnès Pannier-Runacher. Tous secteurs confondus, 3.900 dossiers complets ont été déposés dont 524 ont déjà été validés pour un soutien de l’État de 472 millions d'euros au total. "Cela représente 2,6 milliards d'euros d'investissements productifs, soit plus de cinq euros investis pour un euro dépensé par l’État", a précisé la ministre, qui a ajouté suivre de près cet effet de levier "au moment où on craignait que l'investissement fléchisse".
La réindustrialisation est aussi pour elle un enjeu "politique, voire démocratique, puisqu'on s'aperçoit que la carte de la désindustrialisation, ce million d'emplois qu'on a perdus entre 2000 et 2016 (...) correspond peu ou prou à la montée de l'abstentionnisme et des extrêmes dans les territoires". "C'est aussi au travers de l'industrie qu'on peut reconquérir les territoires abandonnés qui n'ont plus foi dans la République", affirme-t-elle encore.