Les repreneurs français du groupe sidérurgique Ascométal se sont déclarés mercredi 4 juin "ouverts" à la cession des terrains en friche du site de Fos-sur-Mer et ont fait part de plusieurs marques d'intérêt. "Il y a un certain nombre de candidats à l'implantation sur ce site, avec lesquels des discussions ont été engagées", a déclaré Frank Supplisson devant la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale. Ascométal dispose de 250 hectares de terrain en friche, avec un accès maritime, à Fos-sur-Mer. Celui-ci suscite des convoitises, notamment de la part du groupe algérien Cevital, qui a fait part de son intérêt lors de la procédure de redressement judiciaire du groupe sidérurgique. "Nous sommes ouverts à toutes les possibilités qui permettraient de valoriser ces terrains à quelqu'un décidant de créer de l'industrie en France et des emplois", a expliqué après l'audience Guy Dollé, ex-directeur général d'Arcelor, qui a porté aux côtés de Frank Supplisson le projet de reprise retenu par la justice. "Pour nous, l'idéal serait que ce soit un utilisateur de nos produits", a ajouté le repreneur du groupe spécialisé dans les aciers spéciaux, sans écarter pour autant des projets provenant d'autres secteurs industriels.
Lors de l'audience, Frank Supplisson a fait part de ses exigences pour la reprise de ces terrains. "Il n'est pas question de céder aujourd'hui un terrain aussi stratégique sans aucune garantie, sans rien vérifier et sans avoir la certitude qu'il y aura bien des créations d'emplois et les implantations industrielles annoncées", a-t-il assuré. Les repreneurs d'Ascométal se sont fixé dix-huit mois pour ramener à l'équilibre le site de Fos-sur-Mer. L'implantation d'un client sur ce terrain en friche constituerait donc une aubaine. D'autant que Guy Dollé a pratiquement écarté la possibilité d'effectuer de lourds investissements sur le site dans les prochaines années pour y établir notamment une coulée continue. "Je crains que, face au montant important d'investissements (150 millions), il ne soit trop tard. Il est loin d'être avéré que la coulée continue soit la solution pour Fos", a-t-il déclaré, contredisant Frank Supplisson qui venait de dire que le groupe "étudierait" cette possibilité si le site retrouvait l'équilibre dans dix-huit mois.
Frank Supplisson a, pour sa part, complètement écarté la possibilité de céder les autres actifs stratégiques du groupe, soit les quatre centrales hydroélectriques dans l'Isère, qui avaient suscité l'intérêt du groupe suisse BKW. Le tribunal de commerce de Nanterre a choisi le 22 mai l'offre de reprise française du groupe sidérurgique Ascométal, qui maintenait le plus grand nombre d'emplois (1840 sur 1900) et les six sites du groupe. Pendant cette procédure, Cevital avait annoncé son intention d'investir près de 500 millions d'euros sur les terrains en friche de Fos et d'y installer une coulée continue. Mais le groupe algérien n'était pas parvenu à associer dans les délais son projet à celui des candidats en lice pour la reprise de l'ensemble du groupe.
Lors de l'audience, Frank Supplisson a fait part de ses exigences pour la reprise de ces terrains. "Il n'est pas question de céder aujourd'hui un terrain aussi stratégique sans aucune garantie, sans rien vérifier et sans avoir la certitude qu'il y aura bien des créations d'emplois et les implantations industrielles annoncées", a-t-il assuré. Les repreneurs d'Ascométal se sont fixé dix-huit mois pour ramener à l'équilibre le site de Fos-sur-Mer. L'implantation d'un client sur ce terrain en friche constituerait donc une aubaine. D'autant que Guy Dollé a pratiquement écarté la possibilité d'effectuer de lourds investissements sur le site dans les prochaines années pour y établir notamment une coulée continue. "Je crains que, face au montant important d'investissements (150 millions), il ne soit trop tard. Il est loin d'être avéré que la coulée continue soit la solution pour Fos", a-t-il déclaré, contredisant Frank Supplisson qui venait de dire que le groupe "étudierait" cette possibilité si le site retrouvait l'équilibre dans dix-huit mois.
Frank Supplisson a, pour sa part, complètement écarté la possibilité de céder les autres actifs stratégiques du groupe, soit les quatre centrales hydroélectriques dans l'Isère, qui avaient suscité l'intérêt du groupe suisse BKW. Le tribunal de commerce de Nanterre a choisi le 22 mai l'offre de reprise française du groupe sidérurgique Ascométal, qui maintenait le plus grand nombre d'emplois (1840 sur 1900) et les six sites du groupe. Pendant cette procédure, Cevital avait annoncé son intention d'investir près de 500 millions d'euros sur les terrains en friche de Fos et d'y installer une coulée continue. Mais le groupe algérien n'était pas parvenu à associer dans les délais son projet à celui des candidats en lice pour la reprise de l'ensemble du groupe.