ArcelorMittal n'arrivera pas "seul" à réduire drastiquement ses émissions de CO2 pour produire de l'acier "vert", et en appelle à un soutien public de la France et de l'Union européenne.
L'acier "vert" désigne l'acier produit de façon à réduire les émissions de CO2 liées à sa fabrication, qui utilise du charbon et est donc émettrice de carbone. En 2019, le ArcelorMittal a fixé l'objectif de réduire ses émissions de 30 % dès 2030 en Europe et d'atteindre la neutralité carbone en 2050. "Cette évolution, on ne pourra pas la faire seul, (...) pour y arriver, on aura besoin du soutien des politiques publiques, que ce soit au niveau européen ou au niveau national", a déclaré le 3 novembre le PDG de la branche Méditerranée du groupe sidérurgique.
Le groupe espère "à la fois des aides pour ces projets massifs" et également "un cadre réglementaire qui permette de corriger les distorsions de compétition entre ce qui se passe en Europe et les compétiteurs qui sont en dehors de l'Europe et ne font pas face aux mêmes contraintes liées à cette mise en place de la décarbonation", a-t-il insisté.
"Carbone intelligent"
ArcelorMittal a notamment préparé des demandes de financement au Fonds innovation de l'UE qui soutient les projets bas carbone.
Le groupe estime que la fabrication d'acier à l'aide d'hydrogène pour la réduction du minerai de fer présente un grand potentiel, mais compte tenu des coûts de cette transition, il travaille aussi sur des solutions pour améliorer la production traditionnelle. Ces solutions comprennent le recours à une énergie bio-sourcée comme la biomasse et les processus de capture, de stockage et d'utilisation du carbone (CCU, CCS), recensés sous le nom de "carbone intelligent" (Smart Carbon).
Le groupe espère "à la fois des aides pour ces projets massifs" et également "un cadre réglementaire qui permette de corriger les distorsions de compétition entre ce qui se passe en Europe et les compétiteurs qui sont en dehors de l'Europe et ne font pas face aux mêmes contraintes liées à cette mise en place de la décarbonation", a-t-il insisté.
"Carbone intelligent"
ArcelorMittal a notamment préparé des demandes de financement au Fonds innovation de l'UE qui soutient les projets bas carbone.
Le groupe estime que la fabrication d'acier à l'aide d'hydrogène pour la réduction du minerai de fer présente un grand potentiel, mais compte tenu des coûts de cette transition, il travaille aussi sur des solutions pour améliorer la production traditionnelle. Ces solutions comprennent le recours à une énergie bio-sourcée comme la biomasse et les processus de capture, de stockage et d'utilisation du carbone (CCU, CCS), recensés sous le nom de "carbone intelligent" (Smart Carbon).