À l'arrêt depuis mars à cause de la crise sanitaire, le deuxième haut-fourneau de l'usine du groupe sidérurgique ArcelorMittal à Fos-sur-Mer, près de Marseille, est en cours de redémarrage, a annoncé Émilie Chailleux, porte-parole du site.
"Amorcé il y a une semaine, le redémarrage du deuxième haut-fourneau d’ArcelorMittal est toujours en cours", précise la porte-parole du site de Fos-sur-Mer. L’opération peut prendre plusieurs jours en raison de sa complexité. ArcelorMittal l’avait mis à l'arrêt le 23 mars pour s'adapter à une baisse de la demande en acier de l'industrie automobile en raison de la propagation du coronavirus et des mesures de confinement liées à la crise sanitaire. Cette interruption avait suscité les craintes des employés du site de Fos-sur-Mer quant à une possible fermeture de l’usine, qui emploie actuellement 2.500 personnes. Le premier haut-fourneau n'a, lui, jamais cessé de fonctionner.
Outre ces salariés, le site de Fos-sur-Mer fait également appel à 2.500 sous-traitants, selon la CGT. Ses hauts-fourneaux, équipements industriels pouvant coûter des centaines de millions d'euros, ne peuvent jamais être totalement refroidis sous peine d'être définitivement inutilisables. Les autres outils de production, en amont et en aval des hauts-fourneaux "seront redémarrés dans les semaines à venir", selon la porte-parole.
Le groupe avait par ailleurs annoncé l'arrêt anticipé de la cokerie de Florange (Moselle) fin avril, pendant le confinement. "Le contexte reste toutefois très incertain et marqué par une faible visibilité sur les marchés de l’acier", a ajouté Bruno Ribo, directeur d'ArcelorMittal Méditerranée.
"Amorcé il y a une semaine, le redémarrage du deuxième haut-fourneau d’ArcelorMittal est toujours en cours", précise la porte-parole du site de Fos-sur-Mer. L’opération peut prendre plusieurs jours en raison de sa complexité. ArcelorMittal l’avait mis à l'arrêt le 23 mars pour s'adapter à une baisse de la demande en acier de l'industrie automobile en raison de la propagation du coronavirus et des mesures de confinement liées à la crise sanitaire. Cette interruption avait suscité les craintes des employés du site de Fos-sur-Mer quant à une possible fermeture de l’usine, qui emploie actuellement 2.500 personnes. Le premier haut-fourneau n'a, lui, jamais cessé de fonctionner.
Outre ces salariés, le site de Fos-sur-Mer fait également appel à 2.500 sous-traitants, selon la CGT. Ses hauts-fourneaux, équipements industriels pouvant coûter des centaines de millions d'euros, ne peuvent jamais être totalement refroidis sous peine d'être définitivement inutilisables. Les autres outils de production, en amont et en aval des hauts-fourneaux "seront redémarrés dans les semaines à venir", selon la porte-parole.
Le groupe avait par ailleurs annoncé l'arrêt anticipé de la cokerie de Florange (Moselle) fin avril, pendant le confinement. "Le contexte reste toutefois très incertain et marqué par une faible visibilité sur les marchés de l’acier", a ajouté Bruno Ribo, directeur d'ArcelorMittal Méditerranée.