Des salariés et sous-traitants de l'usine ArcelorMittal à Fos-sur-Mer ont bloqué le 16 juin l'entrée du site pour exprimer leur crainte d'une mise à l'arrêt des hauts-fourneaux fin juillet, démentie par la direction.
Depuis l'arrêt d'un des deux hauts-fourneaux le 23 mars pendant l'épidémie de Covid-19, le site ne tourne plus qu'à 50 %. Cette interruption a suscité les craintes des employés quant à une possible fermeture de l'usine, qui emploie actuellement 2.500 personnes.
Alain Audier, secrétaire général de la CGT d'ArcelorMittal Fos-sur-Mer, redoute également que le groupe, à la faveur de cette crise, n'impose une restructuration et des changements de poste à ses employés.
Le même jour, la direction d'ArcelorMittal a précisé qu'il n'était "pas question d'une mise à l'arrêt des deux hauts-fourneaux fin juillet". "Même si le niveau de commandes reste faible, nos équipes (...) travaillent pour enregistrer et produire des commandes ponctuelles".
Le 5 mai, le directeur des relations institutionnelles du groupe dans les régions du sud de la France Richard Pagnon avait expliqué qu'ArcelorMittal n'avait "aucune visibilité" au-delà du 30 juin pour le site de Fos, le marché de l'industrie automobile étant "durement frappé par la crise sanitaire". Le groupe a par ailleurs annoncé l'arrêt de la cokerie de Florange (Moselle) fin avril.
Outre ses quelque 2.500 salariés, le site de Fos fait travailler 2.500 sous-traitants selon la CGT. Ses hauts-fourneaux, équipements industriels pouvant coûter des centaines de millions d'euros, ne peuvent jamais être totalement refroidis sous peine d'être définitivement inutilisables.
Depuis l'arrêt d'un des deux hauts-fourneaux le 23 mars pendant l'épidémie de Covid-19, le site ne tourne plus qu'à 50 %. Cette interruption a suscité les craintes des employés quant à une possible fermeture de l'usine, qui emploie actuellement 2.500 personnes.
Alain Audier, secrétaire général de la CGT d'ArcelorMittal Fos-sur-Mer, redoute également que le groupe, à la faveur de cette crise, n'impose une restructuration et des changements de poste à ses employés.
Le même jour, la direction d'ArcelorMittal a précisé qu'il n'était "pas question d'une mise à l'arrêt des deux hauts-fourneaux fin juillet". "Même si le niveau de commandes reste faible, nos équipes (...) travaillent pour enregistrer et produire des commandes ponctuelles".
Le 5 mai, le directeur des relations institutionnelles du groupe dans les régions du sud de la France Richard Pagnon avait expliqué qu'ArcelorMittal n'avait "aucune visibilité" au-delà du 30 juin pour le site de Fos, le marché de l'industrie automobile étant "durement frappé par la crise sanitaire". Le groupe a par ailleurs annoncé l'arrêt de la cokerie de Florange (Moselle) fin avril.
Outre ses quelque 2.500 salariés, le site de Fos fait travailler 2.500 sous-traitants selon la CGT. Ses hauts-fourneaux, équipements industriels pouvant coûter des centaines de millions d'euros, ne peuvent jamais être totalement refroidis sous peine d'être définitivement inutilisables.