Le français Alstom envisage la finalisation de l'acquisition de la branche feroviaire de Bombardier début 2021, si Bruxelles n’y trouve rien à redire.
Alstom a notifié jeudi 11 juin son projet de rachat de son concurrent Bombardier Transport pour environ 6 milliards d'euros à la Commission européenne, gardienne de la concurrence en Europe. "Ça donne vraiment le coup d'envoi de la procédure", explique un porte-parole du groupe, précisant que les termes de l'accord restaient inchangés.
Alstom avait signé en février un protocole d'accord avec Bombardier et la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) pour racheter 100 % de Bombardier Transport, la branche ferroviaire du conglomérat canadien, pour un prix compris entre 5,8 et 6,2 milliards d'euros.
Le précédent Siemens
La CDPQ, qui détient actuellement 32,5 % de Bombardier Transport, doit devenir au terme de l'opération le premier actionnaire d'Alstom avec environ 18 % du capital. Elle doit réinvestir dans Alstom l'intégralité du produit net de la cession de sa participation dans Bombardier Transport et investir 700 millions d'euros supplémentaires dans le groupe.
"Les discussions avec l'Europe se passent bien et nous avons d'ores et déjà sécurisé le financement", avait remarqué le PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, lors de la présentation des résultats du groupe français le 12 mai. La finalisation de la transaction est attendue au 1er semestre 2021, si les autorités de la concurrence ne lui mettent pas de bâtons dans les roues. La Commission européenne a jusqu'au 16 juillet pour un premier examen de l'affaire. En février 2019, Bruxelles avait mis son veto à un projet de reprise d'Alstom par le groupe allemand Siemens, craignant une position trop dominante en Europe dans la signalisation ferroviaire et les trains à grande vitesse.
Avec un chiffre d'affaires cumulé de plus de 15 milliards d'euros et un carnet de commandes dépassant les 75 milliards, un mariage Alstom-Bombardier doit créer un groupe puissant, capable d'affronter le mastodonte chinois CRRC
Alstom avait signé en février un protocole d'accord avec Bombardier et la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) pour racheter 100 % de Bombardier Transport, la branche ferroviaire du conglomérat canadien, pour un prix compris entre 5,8 et 6,2 milliards d'euros.
Le précédent Siemens
La CDPQ, qui détient actuellement 32,5 % de Bombardier Transport, doit devenir au terme de l'opération le premier actionnaire d'Alstom avec environ 18 % du capital. Elle doit réinvestir dans Alstom l'intégralité du produit net de la cession de sa participation dans Bombardier Transport et investir 700 millions d'euros supplémentaires dans le groupe.
"Les discussions avec l'Europe se passent bien et nous avons d'ores et déjà sécurisé le financement", avait remarqué le PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, lors de la présentation des résultats du groupe français le 12 mai. La finalisation de la transaction est attendue au 1er semestre 2021, si les autorités de la concurrence ne lui mettent pas de bâtons dans les roues. La Commission européenne a jusqu'au 16 juillet pour un premier examen de l'affaire. En février 2019, Bruxelles avait mis son veto à un projet de reprise d'Alstom par le groupe allemand Siemens, craignant une position trop dominante en Europe dans la signalisation ferroviaire et les trains à grande vitesse.
Avec un chiffre d'affaires cumulé de plus de 15 milliards d'euros et un carnet de commandes dépassant les 75 milliards, un mariage Alstom-Bombardier doit créer un groupe puissant, capable d'affronter le mastodonte chinois CRRC