Bruxelles a donné son feu vert au rachat d’une partie de Bombardier par Alstom, qui donnera naissance au numéro deux mondial de la construction ferroviaire, un an et demi après le mariage avorté du groupe français avec Siemens.
Vendredi 31 juillet, la Commission européenne a autorisé sous conditions le rachat par Alstom de la branche transports du canadien Bombardier. Le nouvel ensemble emploie – sans déduire les cessions concédées pour satisfaire Bruxelles – environ 76.000 salariés pour un chiffre d'affaires de 15,5 milliards d'euros. Il veut pouvoir concurrencer le chinois CRRC, de loin le numéro un mondial du secteur.
"Grâce à l'ensemble complet de mesures correctives proposé pour résoudre les problèmes de concurrence dans les secteurs des trains à très grande vitesse, des trains de grande ligne et de la signalisation grandes lignes, l'opération a pu être examinée et autorisée rapidement", s'est félicitée la vice-présidente de l'exécutif européen, Margrethe Vestager.
"Grâce à l'ensemble complet de mesures correctives proposé pour résoudre les problèmes de concurrence dans les secteurs des trains à très grande vitesse, des trains de grande ligne et de la signalisation grandes lignes, l'opération a pu être examinée et autorisée rapidement", s'est félicitée la vice-présidente de l'exécutif européen, Margrethe Vestager.