Le groupe français d’ingénierie a lancé une information consultation des représentants du personnel, quelques jours avant son dernier conseil d’administration de l’année.
Akka, fragilisé par la crise économique due à la pandémie, envisage de supprimer 900 emplois, "principalement dans la région Occitanie", a annoncé lundi 28 décembre le groupe d'ingénierie français. Confronté à "un secteur aéronautique où la reprise ne se matérialise pas", l’entreprise a lancé une procédure d'information consultation des instances représentatives du personnel en France "qui devrait déboucher sur la mise en œuvre d’un plan de restructuration". Akka a indiqué en outre avoir lancé en septembre un plan de formation pour "sauvegarder ainsi un maximum d'emplois". Quelque 450 personnes ont pour l'instant été formées en France, ce qui devrait permettre de pérenniser autant d'emplois.
Au premier semestre, Akka a enregistré une perte nette de 57,4 millions d'euros, avec un chiffre d'affaires en recul de 20,3 % sur la période, du fait de l'impact de la crise sanitaire sur les secteurs de l'aéronautique et de l'automobile, ses deux principaux clients. Au troisième trimestre, le chiffre d'affaires est resté en forte baisse, avec un recul de 20,4 % (- 28,9 % en organique). Le groupe prévoit une marge opérationnelle "supérieure ou égale" à zéro sur l'ensemble de l'année, et avait déjà lancé cet été un plan social en Allemagne avec 800 suppressions de postes.
Pour la CGT, cette annonce vise à "rassurer les actionnaires juste avant le du conseil d'administration du 30 décembre où le groupe prévoit de finaliser l'augmentation de son capital de 200 millions d'euros".
Au premier semestre, Akka a enregistré une perte nette de 57,4 millions d'euros, avec un chiffre d'affaires en recul de 20,3 % sur la période, du fait de l'impact de la crise sanitaire sur les secteurs de l'aéronautique et de l'automobile, ses deux principaux clients. Au troisième trimestre, le chiffre d'affaires est resté en forte baisse, avec un recul de 20,4 % (- 28,9 % en organique). Le groupe prévoit une marge opérationnelle "supérieure ou égale" à zéro sur l'ensemble de l'année, et avait déjà lancé cet été un plan social en Allemagne avec 800 suppressions de postes.
Pour la CGT, cette annonce vise à "rassurer les actionnaires juste avant le du conseil d'administration du 30 décembre où le groupe prévoit de finaliser l'augmentation de son capital de 200 millions d'euros".