La décision du gouvernement britannique de ne pas prolonger le dispositif de chômage partiel au-delà d'octobre risque d'avoir des répercussions sur les emplois d'Airbus au Royaume-Uni. Elle pourrait l'amener à supprimer davantage d'emplois au Royaume-Uni qu'en France ou en Allemagne, a prévenu Guillaume Faury, patron de l'avionneur européen, dans le "Financial Times".
Les mesures de chômage partiel, par lesquelles l'État prend en charge tout ou partie du salaire, permettent "d'amortir les réductions de main d'œuvre et de conserver les compétences", plaide-t-il. "Si nous n'avons pas ce système au Royaume-Uni, nous devons chercher des solutions plus permanentes alors que nous aurions pu éviter cela pour une partie de la main-d'œuvre."
Airbus emploie 13.500 personnes au Royaume-Uni, 48.000 en France et 46.000 en Allemagne. Après avoir baissé d'environ un tiers ses cadences de production, il doit annoncer cet été des mesures de restructuration pour faire face à la crise. "On veut pouvoir garder des équipes, on veut pouvoir garder des compétences et on veut minimiser l'impact sur l'emploi", avait affirmé Guillaume Faury la semaine dernière après la présentation du plan français de 15 Md EUR de soutien à la filière aéronautique et notamment pour développer l'avion du futur. Quant à l'Allemagne, elle va investir 9 Md EUR pour devenir le champion de l'hydrogène, potentiel carburant de l'aviation.
"Il est temps pour le Royaume-Uni de faire ce que la France et l'Allemagne ont fait", a plaidé Guillaume Faury. "Dans un an, ces projets auront été lancés et il sera trop tard". Les usines britanniques d'Airbus sont spécialisées dans la construction des ailes, mais "il y a d'autres domaines comme la propulsion où nous pensons que le Royaume-Uni pourrait augmenter ses financements".
Les mesures de chômage partiel, par lesquelles l'État prend en charge tout ou partie du salaire, permettent "d'amortir les réductions de main d'œuvre et de conserver les compétences", plaide-t-il. "Si nous n'avons pas ce système au Royaume-Uni, nous devons chercher des solutions plus permanentes alors que nous aurions pu éviter cela pour une partie de la main-d'œuvre."
Airbus emploie 13.500 personnes au Royaume-Uni, 48.000 en France et 46.000 en Allemagne. Après avoir baissé d'environ un tiers ses cadences de production, il doit annoncer cet été des mesures de restructuration pour faire face à la crise. "On veut pouvoir garder des équipes, on veut pouvoir garder des compétences et on veut minimiser l'impact sur l'emploi", avait affirmé Guillaume Faury la semaine dernière après la présentation du plan français de 15 Md EUR de soutien à la filière aéronautique et notamment pour développer l'avion du futur. Quant à l'Allemagne, elle va investir 9 Md EUR pour devenir le champion de l'hydrogène, potentiel carburant de l'aviation.
"Il est temps pour le Royaume-Uni de faire ce que la France et l'Allemagne ont fait", a plaidé Guillaume Faury. "Dans un an, ces projets auront été lancés et il sera trop tard". Les usines britanniques d'Airbus sont spécialisées dans la construction des ailes, mais "il y a d'autres domaines comme la propulsion où nous pensons que le Royaume-Uni pourrait augmenter ses financements".