Rassurée par le plan d'aide de 15 milliards d'euros annoncé en début de semaine par le gouvernement, l'avionneur veut se tenir aux ajustements de production en vigueur.
Airbus, qui a réduit d'un tiers sa cadence de production d'avions début avril en raison de la crise du coronavirus, exclut de nouveaux ajustements de production dans l'immédiat, a affirmé mardi 9 juin son président exécutif Guillaume Faury.
"Sur un A320, on est passé de 60 par mois à 40 par mois, on garde cette prévision-là", a-t-il ajouté, estimant que "le gros de l'ajustement a été fait. On a à peu près dimensionné correctement le changement de cadences de production".
Si le scénario d'une reprise du trafic domestique puis, dans la deuxième partie de l'année, du trafic international, se confirme comme les compagnies aériennes semblent le prévoir, "on n'aura pas de raison de changer beaucoup nos cadences de production", a-t-il assuré. "Si jamais il devait y avoir un très gros retard sur la reprise des vols, les compagnies aériennes vont se retrouver dans une situation encore plus grave que celle dans laquelle elles sont aujourd'hui et elles vont de fait revenir vers nous et il faudra qu'on regarde ce qu'on doit faire", a-t-il toutefois prévenu.
Stabilité relative
"Mais aujourd'hui, on n'est pas dans cette situation, on est dans une situation de relative stabilité, à un niveau beaucoup plus bas qu'avant, mais de relative stabilité." Alors que la crise a mis la "survie d'Airbus en jeu", l'avionneur prépare un plan de restructurations, selon des sources concordantes. Le plan de soutien de 15 M EUR à la filière annoncé par le gouvernement le 9 juin tombe donc à pic. "Ce plan pour nous est très satisfaisant" et "répond aux attentes principales", a confié Guillaume Faury.
Il comprend notamment l'aide de 7 md EUR déjà annoncée pour Air France qui permet à la compagnie nationale de concrétiser la commande de 60 Airbus A220 et 38 gros-porteurs A350 qu'elle avait prévue. Le plan prévoit également l'accélération d'un plan de commandes d'appareils militaires.
La perspective d'un allongement du dispositif de chômage partiel, actuellement discuté par le gouvernement et les partenaires sociaux, est également bien accueillie. "C'est un très bon amortisseur de crise et on attend beaucoup de ce dispositif", a-t-il jugé. "On veut pouvoir garder des équipes, on veut pouvoir garder des compétences et on veut minimiser l'impact sur l'emploi. On est très intéressés à ce que les solutions de chômage partiel qu'on a utilisées jusqu'à présent un peu en urgence, puissent être étendues sur une durée d'environ deux ans"
"Sur un A320, on est passé de 60 par mois à 40 par mois, on garde cette prévision-là", a-t-il ajouté, estimant que "le gros de l'ajustement a été fait. On a à peu près dimensionné correctement le changement de cadences de production".
Si le scénario d'une reprise du trafic domestique puis, dans la deuxième partie de l'année, du trafic international, se confirme comme les compagnies aériennes semblent le prévoir, "on n'aura pas de raison de changer beaucoup nos cadences de production", a-t-il assuré. "Si jamais il devait y avoir un très gros retard sur la reprise des vols, les compagnies aériennes vont se retrouver dans une situation encore plus grave que celle dans laquelle elles sont aujourd'hui et elles vont de fait revenir vers nous et il faudra qu'on regarde ce qu'on doit faire", a-t-il toutefois prévenu.
Stabilité relative
"Mais aujourd'hui, on n'est pas dans cette situation, on est dans une situation de relative stabilité, à un niveau beaucoup plus bas qu'avant, mais de relative stabilité." Alors que la crise a mis la "survie d'Airbus en jeu", l'avionneur prépare un plan de restructurations, selon des sources concordantes. Le plan de soutien de 15 M EUR à la filière annoncé par le gouvernement le 9 juin tombe donc à pic. "Ce plan pour nous est très satisfaisant" et "répond aux attentes principales", a confié Guillaume Faury.
Il comprend notamment l'aide de 7 md EUR déjà annoncée pour Air France qui permet à la compagnie nationale de concrétiser la commande de 60 Airbus A220 et 38 gros-porteurs A350 qu'elle avait prévue. Le plan prévoit également l'accélération d'un plan de commandes d'appareils militaires.
La perspective d'un allongement du dispositif de chômage partiel, actuellement discuté par le gouvernement et les partenaires sociaux, est également bien accueillie. "C'est un très bon amortisseur de crise et on attend beaucoup de ce dispositif", a-t-il jugé. "On veut pouvoir garder des équipes, on veut pouvoir garder des compétences et on veut minimiser l'impact sur l'emploi. On est très intéressés à ce que les solutions de chômage partiel qu'on a utilisées jusqu'à présent un peu en urgence, puissent être étendues sur une durée d'environ deux ans"