Bonne nouvelle pour les syndicats d'Airbus, un savant mélange de mesures devrait permettre de diminuer notablement le nombre de salariés sans aucun licenciement sec.
Lundi 19 octobre, la direction et les syndicats d'Airbus vont parapher un accord dans le cadre du plan social (PSE). "Il n'y aura pas de licenciements secs", s'est réjoui Dominique Delbouis, coordinateur FO, syndicat majoritaire au sein du Groupe Airbus. "C'est une grande satisfaction. On y parviendra fin mars grâce à l'ouverture d'une dernière négociation qui nous permettra d'arriver au zéro licenciement contraint. Il y un engagement de la direction en ce sens", a-t-il ajouté.
En juin, Airbus avait annoncé la suppression de 15.000 postes de travail, dont 5.000 en France, en raison de la crise du secteur aéronautique frappé de plein fouet par les conséquences de la pandémie du nouveau coronavirus. Le 14 septembre, le personnel du groupe avait été glacé par l'annonce du directeur exécutif d'Airbus, Guillaume Faury, qui jugeait "peu probable que les départs volontaires suffisent" pour atteindre les objectifs de suppressions de postes.
Plan social bouclé
Après trois mois de négociations, les deux parties vont finalement sceller un accord qui préservera 1.500 postes par le biais de l'activité partielle longue durée (APLD), avec des pertes de salaire limitées. D'autres mesures, comme les retraites anticipées (au moins 1.000), le dispositif Corac (Conseil pour la recherche aéronautique civile, 600 emplois), les départs pour créations d'entreprises (400), les départs à la retraite (400). "Tout cela mis bout à bout, on atteint l'objectif initial de zéro départ contraint", a détaillé le syndicaliste.
Au total, c'est 4.248 emplois qui étaient menacés chez Airbus avions, et plus de 700 chez Stelia et ATR, filiales de l'avionneur européen. "Pour nous, le plan social est presque bouclé", s'est réjoui Dominique Delbouis. Officiellement, la procédure légale se terminera jeudi, mais le PSE (plan de sauvegarde de l'emploi) ne sera clos que fin mars.
En juin, Airbus avait annoncé la suppression de 15.000 postes de travail, dont 5.000 en France, en raison de la crise du secteur aéronautique frappé de plein fouet par les conséquences de la pandémie du nouveau coronavirus. Le 14 septembre, le personnel du groupe avait été glacé par l'annonce du directeur exécutif d'Airbus, Guillaume Faury, qui jugeait "peu probable que les départs volontaires suffisent" pour atteindre les objectifs de suppressions de postes.
Plan social bouclé
Après trois mois de négociations, les deux parties vont finalement sceller un accord qui préservera 1.500 postes par le biais de l'activité partielle longue durée (APLD), avec des pertes de salaire limitées. D'autres mesures, comme les retraites anticipées (au moins 1.000), le dispositif Corac (Conseil pour la recherche aéronautique civile, 600 emplois), les départs pour créations d'entreprises (400), les départs à la retraite (400). "Tout cela mis bout à bout, on atteint l'objectif initial de zéro départ contraint", a détaillé le syndicaliste.
Au total, c'est 4.248 emplois qui étaient menacés chez Airbus avions, et plus de 700 chez Stelia et ATR, filiales de l'avionneur européen. "Pour nous, le plan social est presque bouclé", s'est réjoui Dominique Delbouis. Officiellement, la procédure légale se terminera jeudi, mais le PSE (plan de sauvegarde de l'emploi) ne sera clos que fin mars.