Le secteur aéronautique français chiffre à plus d'un milliard d'euros ses besoins pour surmonter la crise provoquée par le coronavirus. Il sollicite à son tour l'aide de l'État.
La chaîne des fournisseurs "est très touchée puisqu'elle travaille principalement pour Airbus, Safran ou Boeing et elle subit de plein fouet" les baisses de cadences de production d'avions engendrées par l'effondrement du trafic aérien et les difficultés des compagnies aériennes, explique Éric Trappier.
Selon le président du groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas), "toutes les PME sont touchées, plusieurs dizaines sont en grande difficulté", a noté le président. La fédération professionnelle regroupe 400 sociétés de la filière représentant près de 200.000 emplois en France.
Pour faire face à une crise amenée à durer, "il y aura forcément des solutions de recapitalisation pour arriver à tenir", a-t-il ajouté, se disant ouvert à de larges sources de financements. "Le besoin n'a pas été complètement identifié (...) mais l'unité de mesure c'est plutôt le milliard. Est-ce que c'est un, deux ou trois milliards, je ne sais pas", a encore estimé Éric Trappier, également PDG de Dassault Aviation.
Maintenir la R&D
Le 4 mai, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a évoqué le lancement de l'examen d'un plan de soutien pour les secteurs aéronautique et automobile. Des discussions sont en cours entre le Gifas et la banque publique d'investissement pour définir les contours de cette aide.
"Ce qu'on demande à l’État, c'est de nous accompagner dans cette passe difficile, d'accompagner les plus faibles d'entre nous, mais aussi de donner une image du futur" avec des mesures de relance, a plaidé le président du Gifas.
Alors que le secteur aérien s'est engagé à diviser par deux d'ici 2050 ses émissions de CO2 par rapport à 2005, les efforts en recherche et développement, habituellement parmi les premiers affectés en période de crise, doivent ainsi être préservés.
"Il est fondamental de sauver la capacité de développer de nouveaux avions, donc de développer des technologies pour aller vers des avions de plus en plus verts", a résumé Éric Trappier.
Alors que le secteur était en tension pour recruter 15.000 personnes par an ces dernières années, "la tendance de la profession va plutôt être à la baisse qu'à la hausse en termes d'effectifs", a-t-il par ailleurs jugé.
Selon le président du groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas), "toutes les PME sont touchées, plusieurs dizaines sont en grande difficulté", a noté le président. La fédération professionnelle regroupe 400 sociétés de la filière représentant près de 200.000 emplois en France.
Pour faire face à une crise amenée à durer, "il y aura forcément des solutions de recapitalisation pour arriver à tenir", a-t-il ajouté, se disant ouvert à de larges sources de financements. "Le besoin n'a pas été complètement identifié (...) mais l'unité de mesure c'est plutôt le milliard. Est-ce que c'est un, deux ou trois milliards, je ne sais pas", a encore estimé Éric Trappier, également PDG de Dassault Aviation.
Maintenir la R&D
Le 4 mai, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a évoqué le lancement de l'examen d'un plan de soutien pour les secteurs aéronautique et automobile. Des discussions sont en cours entre le Gifas et la banque publique d'investissement pour définir les contours de cette aide.
"Ce qu'on demande à l’État, c'est de nous accompagner dans cette passe difficile, d'accompagner les plus faibles d'entre nous, mais aussi de donner une image du futur" avec des mesures de relance, a plaidé le président du Gifas.
Alors que le secteur aérien s'est engagé à diviser par deux d'ici 2050 ses émissions de CO2 par rapport à 2005, les efforts en recherche et développement, habituellement parmi les premiers affectés en période de crise, doivent ainsi être préservés.
"Il est fondamental de sauver la capacité de développer de nouveaux avions, donc de développer des technologies pour aller vers des avions de plus en plus verts", a résumé Éric Trappier.
Alors que le secteur était en tension pour recruter 15.000 personnes par an ces dernières années, "la tendance de la profession va plutôt être à la baisse qu'à la hausse en termes d'effectifs", a-t-il par ailleurs jugé.