Gazprom, groupe contrôlé par l'État russe, juge "réaliste" d'atteindre cette année des livraisons record de gaz aux pays européens, malgré les relations tendues avec Bruxelles.
Gazprom prévoit actuellement une hausse de ses exportations vers l'Europe et la Turquie à 165 milliards de m3 en 2016 contre 158 milliards l'an dernier, ce qui serait sans précédent. "Nous allons vers un record, et ce record devient chaque jour plus réaliste, 165 milliards de m3 est un chiffre absolument réaliste", a déclaré mardi 31 mai le numéro deux du groupe, Alexandre Medvedev. "Je n'exclus pas que, si l'automne et l'hiver sont non pas très froids, mais tout simplement moyens, nous pourrons alors dépasser le niveau de 165" milliards de m3, a-t-il ajouté. La directrice générale de la filiale Gazprom Export, Elena Bourmistrova, a expliqué cette progression en particulier par la baisse de la production interne aux pays européens.
Gazprom, qui a couvert en 2015 plus de 30 % de la consommation européenne, ne cesse de répéter que le continent européen aura de plus en plus besoin de gaz russe dans les années à venir malgré la volonté de la Commission européenne de diversifier ses sources d'approvisionnement. Bruxelles a ouvert une enquête contre Gazprom pour abus de position dominante et bloqué son projet de gazoduc South Stream vers le Sud de l'Europe, finalement abandonné.
Nord Stream 2
Le groupe russe a récemment lancé un nouveau projet de gazoduc via la mer Baltique, Nord Stream 2, auquel participent plusieurs groupes énergétiques européens (Engie, Shell, OMV, BASF et Eon) mais auquel s'opposent certains pays de l'UE. Alexandre Medvedev a estimé que ce projet ne devrait pas poser de problèmes concernant la réglementation européenne, assurant que "Nord Stream 2 avait été lancé par des pays européens majeurs qui comprenaient que seul le gaz russe pourrait compenser le déficit de gaz sur le marché européen".
Gazprom, qui a couvert en 2015 plus de 30 % de la consommation européenne, ne cesse de répéter que le continent européen aura de plus en plus besoin de gaz russe dans les années à venir malgré la volonté de la Commission européenne de diversifier ses sources d'approvisionnement. Bruxelles a ouvert une enquête contre Gazprom pour abus de position dominante et bloqué son projet de gazoduc South Stream vers le Sud de l'Europe, finalement abandonné.
Nord Stream 2
Le groupe russe a récemment lancé un nouveau projet de gazoduc via la mer Baltique, Nord Stream 2, auquel participent plusieurs groupes énergétiques européens (Engie, Shell, OMV, BASF et Eon) mais auquel s'opposent certains pays de l'UE. Alexandre Medvedev a estimé que ce projet ne devrait pas poser de problèmes concernant la réglementation européenne, assurant que "Nord Stream 2 avait été lancé par des pays européens majeurs qui comprenaient que seul le gaz russe pourrait compenser le déficit de gaz sur le marché européen".