L'UE va mettre sur pied une nouvelle banque publique dédiée au développement de l'hydrogène, capable d'investir 3 milliards d'euros "pour construire le futur marché" de cette énergie en plein essor, selon la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
La présidente de la Commission européenne a annoncé la création d’une banque publique européenne dédiée au développement de la filière hydrogène.
"Nous devons passer du marché de niche au marché de masse [...] nous voulons produire dix millions de tonnes d'hydrogène renouvelable dans l'UE chaque année d'ici à 2030", a déclaré Ursula von der Leyen, devant le Parlement européen à Strasbourg.
Cela nécessite "de combler le déficit d'investissement", a-t-elle indiqué, assurant que cette banque publique contribuera également à "garantir l'achat d'hydrogène".
La Commission a présenté en mai son plan "RePower EU" prévoyant une accélération des énergies renouvelables en Europe pour s'affranchir le plus vite possible des importations de gaz russe, en réaction à la guerre en Ukraine.
Financement public
En juillet, l'exécutif européen a approuvé un projet de recherche et développement en faveur de l'hydrogène, filière stratégique pour la décarbonation de l'économie, en fédérant 41 initiatives impliquant 35 entreprises (grands groupes, PME ou start-up), soutenues par quinze États membres dont l'Allemagne, l'Espagne, la France, l'Italie et la Pologne.
Dans ce cadre, Bruxelles a autorisé un financement public pouvant atteindre 5,4 milliards d'euros, estimant que ces aides d'État devraient permettre de mobiliser 8,8 milliards supplémentaires d'investissements privés et de créer 20.000 emplois à travers l'Europe.
L'hydrogène devrait jouer un rôle central pour permettre à l'industrie de produire de l'acier, du ciment ou des produits chimiques et pharmaceutiques sans émettre de CO2. Pour cela il devra être lui-même vert, c'est-à-dire issu d'une électrolyse de la molécule d'eau (H2O) qui sépare l'hydrogène et l'oxygène grâce à de l'électricité générée à partir d'énergies bas carbone.
L'hydrogène vert pourrait ainsi remplacer le charbon dans l'industrie et permettre de stocker les énergies renouvelables intermittentes, solaire ou éolienne, via les piles à combustible. Les transports lourds (trains, navires, véhicules utilitaires routiers...) pourraient aussi recourir à l'hydrogène pour remplacer leurs carburants fossiles.
"Nous devons passer du marché de niche au marché de masse [...] nous voulons produire dix millions de tonnes d'hydrogène renouvelable dans l'UE chaque année d'ici à 2030", a déclaré Ursula von der Leyen, devant le Parlement européen à Strasbourg.
Cela nécessite "de combler le déficit d'investissement", a-t-elle indiqué, assurant que cette banque publique contribuera également à "garantir l'achat d'hydrogène".
La Commission a présenté en mai son plan "RePower EU" prévoyant une accélération des énergies renouvelables en Europe pour s'affranchir le plus vite possible des importations de gaz russe, en réaction à la guerre en Ukraine.
Financement public
En juillet, l'exécutif européen a approuvé un projet de recherche et développement en faveur de l'hydrogène, filière stratégique pour la décarbonation de l'économie, en fédérant 41 initiatives impliquant 35 entreprises (grands groupes, PME ou start-up), soutenues par quinze États membres dont l'Allemagne, l'Espagne, la France, l'Italie et la Pologne.
Dans ce cadre, Bruxelles a autorisé un financement public pouvant atteindre 5,4 milliards d'euros, estimant que ces aides d'État devraient permettre de mobiliser 8,8 milliards supplémentaires d'investissements privés et de créer 20.000 emplois à travers l'Europe.
L'hydrogène devrait jouer un rôle central pour permettre à l'industrie de produire de l'acier, du ciment ou des produits chimiques et pharmaceutiques sans émettre de CO2. Pour cela il devra être lui-même vert, c'est-à-dire issu d'une électrolyse de la molécule d'eau (H2O) qui sépare l'hydrogène et l'oxygène grâce à de l'électricité générée à partir d'énergies bas carbone.
L'hydrogène vert pourrait ainsi remplacer le charbon dans l'industrie et permettre de stocker les énergies renouvelables intermittentes, solaire ou éolienne, via les piles à combustible. Les transports lourds (trains, navires, véhicules utilitaires routiers...) pourraient aussi recourir à l'hydrogène pour remplacer leurs carburants fossiles.