Le groupe TotalEnergies a annoncé la mise en service de la plus grande usine de biogaz de France, alimentée principalement, pour l'instant, avec des rebuts de la transformation du maïs.
Dix ans après l'arrêt de l'exploitation commerciale de l'unique gisement de gaz français, à Lacq, l'unité BioBéarn, implantée à Mourenx, dans les Pyrénées-Atlantiques, "injecte du biométhane dans le réseau depuis [le 11 janvier]", a précisé Olivier Guerrini, directeur biogaz de TotalEnergies. Le biogaz est du gaz qui n'est pas d'origine fossile, et émane de la décomposition et du traitement de déchets organiques ; il s'agit de la même molécule de méthane que le gaz naturel, qui peut être injecté dans les gazoducs.
Dans un premier temps, la production de biométhane atteindra 69 GWh en 2023 soit l'équivalent de la consommation annuelle de 14.000 habitants, et valorisera 95.000 tonnes de déchets agricoles cette année. À plein régime, il devrait atteindre 160 GWh/an
Le site utilise "pour l'instant essentiellement des déchets de l'industrie agroalimentaire", selon Olivier Guerrini.
Celui-ci insiste sur le fait qu'il n'y a "pas de culture énergétique dans les unités de TotalEnergies" : "On récupère des sous-produits de l'industrie du maïs, surtout des cosses broyées, ça arrive en camions, on l'ensile et après on le méthanise. Ces déchets de l'industrie du maïs étaient envoyés très loin, on les récupère au plus près désormais, à moins de 30 km".
Production d’engrais
Une diversification des intrants, avec des lisiers bovins ou porcins, ou des résidus de l'industrie des plats cuisinés, est prévue et TotalEnergies travaille à des partenariats pour avoir bientôt des biodéchets correspondant aux rebuts de supermarchés et de la restauration collective, d'épluchures et d'autres restes de table dans les immeubles.
Six personnes travaillent au quotidien sur le site, qui pourra générer jusqu'à une trentaine d'emplois indirects, parmi lesquels ceux qui travaillent sur l'injection du gaz ou encore à l'épandage dans les champs des fertilisants issus de la méthanisation, appelés aussi "digestat" et contenant azote, potasse, phosphate ou sodium bénéfiques pour les sols. 89.000 tonnes de ces engrais seront produites cette année.
TotalEnergies, dont c'est "la huitième installation similaire en France", a "40 à 50 projets dont il espère la mise en service l'horizon 2030 en France", selon Olivier Guerrini. Le pétrolier français est en pleine accélération dans le biogaz après le rachat en 2021 de Fonroche Biogaz : le groupe a deux installations aux États-Unis dont l'une en construction, une aussi en construction en Inde et 18 en Pologne à la faveur d'un récent rachat.
Dans un premier temps, la production de biométhane atteindra 69 GWh en 2023 soit l'équivalent de la consommation annuelle de 14.000 habitants, et valorisera 95.000 tonnes de déchets agricoles cette année. À plein régime, il devrait atteindre 160 GWh/an
Le site utilise "pour l'instant essentiellement des déchets de l'industrie agroalimentaire", selon Olivier Guerrini.
Celui-ci insiste sur le fait qu'il n'y a "pas de culture énergétique dans les unités de TotalEnergies" : "On récupère des sous-produits de l'industrie du maïs, surtout des cosses broyées, ça arrive en camions, on l'ensile et après on le méthanise. Ces déchets de l'industrie du maïs étaient envoyés très loin, on les récupère au plus près désormais, à moins de 30 km".
Production d’engrais
Une diversification des intrants, avec des lisiers bovins ou porcins, ou des résidus de l'industrie des plats cuisinés, est prévue et TotalEnergies travaille à des partenariats pour avoir bientôt des biodéchets correspondant aux rebuts de supermarchés et de la restauration collective, d'épluchures et d'autres restes de table dans les immeubles.
Six personnes travaillent au quotidien sur le site, qui pourra générer jusqu'à une trentaine d'emplois indirects, parmi lesquels ceux qui travaillent sur l'injection du gaz ou encore à l'épandage dans les champs des fertilisants issus de la méthanisation, appelés aussi "digestat" et contenant azote, potasse, phosphate ou sodium bénéfiques pour les sols. 89.000 tonnes de ces engrais seront produites cette année.
TotalEnergies, dont c'est "la huitième installation similaire en France", a "40 à 50 projets dont il espère la mise en service l'horizon 2030 en France", selon Olivier Guerrini. Le pétrolier français est en pleine accélération dans le biogaz après le rachat en 2021 de Fonroche Biogaz : le groupe a deux installations aux États-Unis dont l'une en construction, une aussi en construction en Inde et 18 en Pologne à la faveur d'un récent rachat.