Total et Engie ont annoncé le mercredi 13 janvier la signature d'un accord de coopération pour développer et exploiter le plus grand site français de production d'hydrogène à partir d'électricité renouvelable. Le projet, baptisé Masshylia, sera implanté dans la bioraffinerie de Total à La Mède (Bouches-du-Rhône). Les deux partenaires visent un début de construction en 2022 pour une production en 2024, sous réserve de mise en place des soutiens financiers et autorisations publiques nécessaires.
Alimenté par des fermes solaires d'une capacité globale de plus de 100 megawatts (MW), l'électrolyseur de 40 MW produira cinq tonnes d'hydrogène par jour, répondant aux besoins du processus de production d'agrocarburants et évitant ainsi 15.000 tonnes d'émissions de CO2 par an, ont indiqué les deux entreprises. L'électrolyseur aura la capacité de produire jusqu’à 15 tonnes d'hydrogène par jour. Selon Total et Engie, Masshylia intégrera des innovations "préfigurant les solutions de décarbonation de l'industrie, sans précédent en Europe".
"L'association de deux grandes entreprises énergétiques françaises va permettre de développer la filière hydrogène et d'en devenir les leaders", a commenté Philippe Sauquet, président de la division Gas, Renewables & Power de Total. Ce partenariat "ouvre la voie à un hub d'hydrogène renouvelable multi-usages, fortement ancré dans la région et avec une portée internationale", a assuré Gwenaëlle Avice-Huet, directrice générale adjointe d'Engie chargée des énergies renouvelables.
En 2020, 880.000 tonnes d'hydrogène industriel ont été produites en France. À l'horizon 2030, la filière vise 1,35 million de tonnes issues d'énergies renouvelables, voire aussi nucléaire ou fossile avec capture du carbone. Total, par exemple, s'intéresse à l'hydrogène à base de gaz avec capture de CO2 et à base d’électricité renouvelable, pour la décarbonation de procédés industriels, la mobilité et le gaz. Engie indique avoir plus de 30 projets dans dix pays.
Alimenté par des fermes solaires d'une capacité globale de plus de 100 megawatts (MW), l'électrolyseur de 40 MW produira cinq tonnes d'hydrogène par jour, répondant aux besoins du processus de production d'agrocarburants et évitant ainsi 15.000 tonnes d'émissions de CO2 par an, ont indiqué les deux entreprises. L'électrolyseur aura la capacité de produire jusqu’à 15 tonnes d'hydrogène par jour. Selon Total et Engie, Masshylia intégrera des innovations "préfigurant les solutions de décarbonation de l'industrie, sans précédent en Europe".
"L'association de deux grandes entreprises énergétiques françaises va permettre de développer la filière hydrogène et d'en devenir les leaders", a commenté Philippe Sauquet, président de la division Gas, Renewables & Power de Total. Ce partenariat "ouvre la voie à un hub d'hydrogène renouvelable multi-usages, fortement ancré dans la région et avec une portée internationale", a assuré Gwenaëlle Avice-Huet, directrice générale adjointe d'Engie chargée des énergies renouvelables.
En 2020, 880.000 tonnes d'hydrogène industriel ont été produites en France. À l'horizon 2030, la filière vise 1,35 million de tonnes issues d'énergies renouvelables, voire aussi nucléaire ou fossile avec capture du carbone. Total, par exemple, s'intéresse à l'hydrogène à base de gaz avec capture de CO2 et à base d’électricité renouvelable, pour la décarbonation de procédés industriels, la mobilité et le gaz. Engie indique avoir plus de 30 projets dans dix pays.