Le géant pétrolier norvégien Statoil pourrait annoncer la suppression de 2.400 emplois, soit près de 11 % de ses effectifs, en mai dans le cadre de ses mesures d'économies.
Statoil pourrait supprimer près de 11 % de ses effectifs, a rapporté lundi 13 avril le journal d'affaires "Dagens Naerinsliv" (DN). Selon DN, qui cite un représentant du personnel, les suppressions d'emploi toucheraient l'ingénierie, surtout dans les forages, mais aussi le développement et la maintenance des gisements et l'administration. "Nous travaillons à renforcer la productivité au sein de l'entreprise et cela pourrait avoir des conséquences en matière d'emploi mais il est très tôt pour se prononcer sur leur ampleur", a déclaré un porte-parole de Statoil, Jannik Lindbaek.
Le groupe n'est pas une exception
Ces mesures s'inscrivent dans le cadre d'un programme visant à économiser 1,7 milliard de dollars par an annoncé l'an dernier, alors que le baril du pétrole valait encore plus de 100 dollars le baril. Le recul du cours du baril, qui vaut aujourd'hui moins de 60 dollars, oblige les compagnies pétrolières à accroître leurs mesures d'économies via des réductions d'effectifs, la baisse de leurs investissements et la suspension ou l'annulation de projets. En 2014, Statoil a déjà supprimé ou redistribué quelque 1.950 emplois dans le cadre de son programme de réduction des coûts. À la fin de l'année, le groupe employait 22.500 personnes.
Le groupe n'est pas une exception. L'entreprise norvégienne de services pétroliers TGS, qui comptait près de 950 employés fin 2014, a également annoncé lundi 13 avril la suppression de 10 % de ses effectifs dès ce mois-ci. Spécialisée dans la collecte de données sismiques pour l'industrie pétrolière, TGS dit s'attendre à un recul d'environ 23 % de son chiffre d'affaires au premier trimestre par rapport à la même période de l'an dernier, à 172 millions de dollars. Pour l'ensemble de l'année, la prévision de chiffre d'affaires a été abaissée à 630 millions de dollars contre 750 millions de dollars attendu initialement. "La demande de données sismiques s'est sensiblement dégradée au cours des trois premiers mois de 2015 et la perspective d'une amélioration du marché reste assez incertaine", a écrit la compagnie dans son avertissement sur résultats.
Selon l'institut norvégien de statistique SSB, jusqu'à 30.000 emplois pourraient disparaître dans le parapétrolier en Norvège d'ici 2018 du fait du recul des investissements.
Le groupe n'est pas une exception
Ces mesures s'inscrivent dans le cadre d'un programme visant à économiser 1,7 milliard de dollars par an annoncé l'an dernier, alors que le baril du pétrole valait encore plus de 100 dollars le baril. Le recul du cours du baril, qui vaut aujourd'hui moins de 60 dollars, oblige les compagnies pétrolières à accroître leurs mesures d'économies via des réductions d'effectifs, la baisse de leurs investissements et la suspension ou l'annulation de projets. En 2014, Statoil a déjà supprimé ou redistribué quelque 1.950 emplois dans le cadre de son programme de réduction des coûts. À la fin de l'année, le groupe employait 22.500 personnes.
Le groupe n'est pas une exception. L'entreprise norvégienne de services pétroliers TGS, qui comptait près de 950 employés fin 2014, a également annoncé lundi 13 avril la suppression de 10 % de ses effectifs dès ce mois-ci. Spécialisée dans la collecte de données sismiques pour l'industrie pétrolière, TGS dit s'attendre à un recul d'environ 23 % de son chiffre d'affaires au premier trimestre par rapport à la même période de l'an dernier, à 172 millions de dollars. Pour l'ensemble de l'année, la prévision de chiffre d'affaires a été abaissée à 630 millions de dollars contre 750 millions de dollars attendu initialement. "La demande de données sismiques s'est sensiblement dégradée au cours des trois premiers mois de 2015 et la perspective d'une amélioration du marché reste assez incertaine", a écrit la compagnie dans son avertissement sur résultats.
Selon l'institut norvégien de statistique SSB, jusqu'à 30.000 emplois pourraient disparaître dans le parapétrolier en Norvège d'ici 2018 du fait du recul des investissements.