Après l'opposition à la recherche dans le sous-sol français, la ministre de l’Énergie et de l'Environnement Ségolène Royal veut ouvrir un nouveau front contre le gaz de schiste et en interdire son importation sur le territoire français.
"Je vais examiner juridiquement la façon dont nous pouvons interdire l'importation de gaz de schiste" en France, a déclaré le 10 mai la ministre à l'Assemblée nationale, en réponse à une question de la député écologiste Cécile Duflot. Celle-ci l'interpellait sur les contrats passés par les deux groupes français EDF et Engie, dont l’État est actionnaire, avec le groupe américain Cheniere pour se fournir en gaz naturel liquéfié (GNL) produit aux États-Unis et dont une partie est issue de gisements de gaz de schiste.
"Il y a, c'est vrai, dans ces contrats que j'ai regardé de près (...) 40 % de gaz d'origine gaz de schiste", a indiqué Ségolène Royal. "Puisque la France interdit la fracturation hydraulique pour des raisons de protection de l'environnement, j'ai interrogé ces deux entreprises sur les raisons pour lesquelles elles n'avaient pas été vigilantes", lors de la passation de ces contrats, a ajouté la ministre.
Dans le détail, EDF a signé un accord avec une filiale de l'américain Cheniere Energy en 2014 pour la fourniture de 770.000 tonnes de GNL par an, pendant au moins vingt ans. À la signature du contrat, les premières livraisons avaient été prévues pour 2019. L'électricien français, aussi fournisseur de gaz, a signé en 2015 un autre contrat avec Cheniere pour des livraisons de GNL d'ici 2018. De son côté, Engie a signé en octobre 2015 un contrat également avec Cheniere pour la fourniture d'un maximum de 12 cargaisons de GNL par an, à partir de 2018.
"Je vais examiner juridiquement la façon dont nous pouvons interdire l'importation de gaz de schiste" en France, a déclaré le 10 mai la ministre à l'Assemblée nationale, en réponse à une question de la député écologiste Cécile Duflot. Celle-ci l'interpellait sur les contrats passés par les deux groupes français EDF et Engie, dont l’État est actionnaire, avec le groupe américain Cheniere pour se fournir en gaz naturel liquéfié (GNL) produit aux États-Unis et dont une partie est issue de gisements de gaz de schiste.
"Il y a, c'est vrai, dans ces contrats que j'ai regardé de près (...) 40 % de gaz d'origine gaz de schiste", a indiqué Ségolène Royal. "Puisque la France interdit la fracturation hydraulique pour des raisons de protection de l'environnement, j'ai interrogé ces deux entreprises sur les raisons pour lesquelles elles n'avaient pas été vigilantes", lors de la passation de ces contrats, a ajouté la ministre.
Dans le détail, EDF a signé un accord avec une filiale de l'américain Cheniere Energy en 2014 pour la fourniture de 770.000 tonnes de GNL par an, pendant au moins vingt ans. À la signature du contrat, les premières livraisons avaient été prévues pour 2019. L'électricien français, aussi fournisseur de gaz, a signé en 2015 un autre contrat avec Cheniere pour des livraisons de GNL d'ici 2018. De son côté, Engie a signé en octobre 2015 un contrat également avec Cheniere pour la fourniture d'un maximum de 12 cargaisons de GNL par an, à partir de 2018.