Le secteur des énergies renouvelables s'est félicité qu'Emmanuel Macron ait clairement soutenu, le 10 février 2022 à Belfort, le "développement massif de toutes les énergies renouvelables".
Lors de son discours du 10 février 2022 à Belfort, le président de la République a acté "le fait que la France a raté ses objectifs dans les énergies renouvelables et qu'on doit revoir la durée de développement des projets en simplifiant les démarches", a relevé le délégué général de France Énergie Éolienne (FEE), Michel Gioria. Selon lui, on a de "belles annonces, avec des éléments de méthode".
FEE a salué les ambitions présidentielles de 40 gigawatts (GW, une cinquantaine de parcs) dans l'éolien offshore en 2050, même si l'association tablait sur 50 GW. Elle compte sur la "planification fine", par façade maritime, promise.
Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) a retenu "l'intention d'un développement massif de tous les renouvelables confondus" et la volonté d'accélérer les projets, selon son président Jean-Louis Bal.
L'éolien terrestre qui, pour le président, devrait ralentir pour doubler ses capacités en trente ans au lieu de dix, est "le point un peu négatif du discours," estime Louis Bal. "En même temps, il a aussi répété qu'il était indispensable pour la neutralité carbone en 2050".
"Pilotage de la transition"
Pour FEE, "on aurait pu un peu plus pousser les feux sur la période 2022-2035", l'éolien onshore contribuant à sécuriser l'approvisionnement électrique et à stabiliser les prix, note Michel Gioria.
"Que de chemin parcouru depuis 2011, année du moratoire où la filière a failli disparaître", a salué, pour le solaire, Daniel Bour, président d'Enerplan, qui "souligne l'importance d'établir un état d'esprit collectif, non marqué politiquement, en faveur de l'énergie solaire et plus largement des énergies renouvelables".
Pour tous, ces questions devront être affinées dès cette année à l'occasion du débat sur la nouvelle feuille de route énergétique de la France (PPE), qui devra être adoptée en 2023 pour 2024-2033. Et au-delà des objectifs, le président du SER demande que désormais "l'État mette en place un pilotage de la transition".
À Belfort, Emmanuel Macron a annoncé la création d'"une direction interministérielle dédiée au nouveau nucléaire, pour en assurer le pilotage, coordonner les procédures administratives, s'assurer du respect des coûts et délais". "Il faut la même chose sur les renouvelables", appelle Louis Bal.
FEE a salué les ambitions présidentielles de 40 gigawatts (GW, une cinquantaine de parcs) dans l'éolien offshore en 2050, même si l'association tablait sur 50 GW. Elle compte sur la "planification fine", par façade maritime, promise.
Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) a retenu "l'intention d'un développement massif de tous les renouvelables confondus" et la volonté d'accélérer les projets, selon son président Jean-Louis Bal.
L'éolien terrestre qui, pour le président, devrait ralentir pour doubler ses capacités en trente ans au lieu de dix, est "le point un peu négatif du discours," estime Louis Bal. "En même temps, il a aussi répété qu'il était indispensable pour la neutralité carbone en 2050".
"Pilotage de la transition"
Pour FEE, "on aurait pu un peu plus pousser les feux sur la période 2022-2035", l'éolien onshore contribuant à sécuriser l'approvisionnement électrique et à stabiliser les prix, note Michel Gioria.
"Que de chemin parcouru depuis 2011, année du moratoire où la filière a failli disparaître", a salué, pour le solaire, Daniel Bour, président d'Enerplan, qui "souligne l'importance d'établir un état d'esprit collectif, non marqué politiquement, en faveur de l'énergie solaire et plus largement des énergies renouvelables".
Pour tous, ces questions devront être affinées dès cette année à l'occasion du débat sur la nouvelle feuille de route énergétique de la France (PPE), qui devra être adoptée en 2023 pour 2024-2033. Et au-delà des objectifs, le président du SER demande que désormais "l'État mette en place un pilotage de la transition".
À Belfort, Emmanuel Macron a annoncé la création d'"une direction interministérielle dédiée au nouveau nucléaire, pour en assurer le pilotage, coordonner les procédures administratives, s'assurer du respect des coûts et délais". "Il faut la même chose sur les renouvelables", appelle Louis Bal.