Plusieurs études confirment le potentiel de la zone portuaire strasbourgeoise comme pôle de développement de l’alimentation en hydrogène, au regard des besoins déjà exprimés.
Le port de Strasbourg comme "hub" d’hydrogène. Ce scénario apparaît parfaitement crédible pour les acteurs locaux réunis autour de l’établissement public dans un groupe de travail sur le sujet : l’Eurométropole de Strasbourg, l’Ademe, la région Grand Est, VNF, le Groupement des usagers (GUP) et les animateurs de Dinamhyse, projet pour le développement de la filière hydrogène en Grand Est porté par le pôle de compétitivité Véhicule du futur.
Ils sont confortés dans leur conviction par deux études dévoilées à la fin de l’année. L’une nationale, de l’association France Hydrogène, classe Strasbourg parmi "les ports de mobilité" à potentiel de développement pour cette énergie, "dès lors qu’ils s’inscrivent dans un écosystème à mettre en place et évoluent à une échelle de bassin élargie", précise Thomas Gauby, chargé de mission chez France Hydrogène. L’autre, locale, a recensé les besoins dans la zone portuaire et à ses abords immédiats des industriels et des gestionnaires de flottes de poids lourds et de. Il en résulte une estimation de 40 à 80 mégawatts de consommation "interne", c’est-à-dire sans compter les camions et les bateaux qui transitent par la zone portuaire.
Rôle international
"Notre espace portuaire concentre des potentiels d’usage variés et complémentaires auprès d’acteurs qui se structurent déjà à travers le GUP et notre démarche d’écologie industrielle et territoriale : une dynamique est lancée", appuie Manfred Rausch, chargé de projets européens aux Ports de Strasbourg. La réponse prendrait alors la forme d’un déploiement de stations d’avitaillement à partir du début d’offre déjà disponible sur place (un bateau, une station sur le site du manutentionnaire MTS…).
Quant à un rôle de plaque tournante d’un territoire plus large tel que l’étude nationale l’appelle de ses vœux, le port strasbourgeois estime en disposer déjà des caractéristiques : "Nous sommes situés à l’intersection de quatre corridors de fret européens (Atlantique, Mer du Nord-Méditerranée, Rhin-Alpes, Rhin-Danube", rappelle Manfred Rausch.
De plus, le groupement européen Rhine Alpine Corridor mène actuellement une autre étude de potentiel pour son périmètre qui englobe les ports intérieurs de Duisbourg et Strasbourg et les débouchés maritimes d’Anvers, Rotterdam et Gênes. Cette vision internationale ouvre des perspectives supplémentaires, souligne Thomas Gauby : "l’Allemagne ne cache pas qu’elle ne sera pas autosuffisante pour couvrir ses besoins, et qu’elle mise sur la France pour la fournir. Les plateformes portuaires limitrophes constituent des sites logistiques pertinents dans ce but".
Ils sont confortés dans leur conviction par deux études dévoilées à la fin de l’année. L’une nationale, de l’association France Hydrogène, classe Strasbourg parmi "les ports de mobilité" à potentiel de développement pour cette énergie, "dès lors qu’ils s’inscrivent dans un écosystème à mettre en place et évoluent à une échelle de bassin élargie", précise Thomas Gauby, chargé de mission chez France Hydrogène. L’autre, locale, a recensé les besoins dans la zone portuaire et à ses abords immédiats des industriels et des gestionnaires de flottes de poids lourds et de. Il en résulte une estimation de 40 à 80 mégawatts de consommation "interne", c’est-à-dire sans compter les camions et les bateaux qui transitent par la zone portuaire.
Rôle international
"Notre espace portuaire concentre des potentiels d’usage variés et complémentaires auprès d’acteurs qui se structurent déjà à travers le GUP et notre démarche d’écologie industrielle et territoriale : une dynamique est lancée", appuie Manfred Rausch, chargé de projets européens aux Ports de Strasbourg. La réponse prendrait alors la forme d’un déploiement de stations d’avitaillement à partir du début d’offre déjà disponible sur place (un bateau, une station sur le site du manutentionnaire MTS…).
Quant à un rôle de plaque tournante d’un territoire plus large tel que l’étude nationale l’appelle de ses vœux, le port strasbourgeois estime en disposer déjà des caractéristiques : "Nous sommes situés à l’intersection de quatre corridors de fret européens (Atlantique, Mer du Nord-Méditerranée, Rhin-Alpes, Rhin-Danube", rappelle Manfred Rausch.
De plus, le groupement européen Rhine Alpine Corridor mène actuellement une autre étude de potentiel pour son périmètre qui englobe les ports intérieurs de Duisbourg et Strasbourg et les débouchés maritimes d’Anvers, Rotterdam et Gênes. Cette vision internationale ouvre des perspectives supplémentaires, souligne Thomas Gauby : "l’Allemagne ne cache pas qu’elle ne sera pas autosuffisante pour couvrir ses besoins, et qu’elle mise sur la France pour la fournir. Les plateformes portuaires limitrophes constituent des sites logistiques pertinents dans ce but".