Le gouvernement a sélectionné treize entreprises et consortiums admis à une deuxième phase de sélection pour la construction de deux parcs éoliens en mer flottants en Méditerranée, avec un choix du ou des lauréats prévu l'an prochain.
L’ancien Premier ministre, Jean Castex, a lancé en mars dernier deux appels d'offres pour construire deux parcs éoliens flottants en Méditerranée de 250 MW chacun d'ici à 2030. Ils seront implantés au large de Port-la-Nouvelle et de Fos-sur-Mer. Le gouvernement a annoncé le 2 août "une nouvelle étape de ce projet", avec "la sélection de treize candidats pour participer à la phase de dialogue concurrentiel".
Cette phase "s'achèvera fin 2022. Le choix du ou des lauréats interviendra à l’automne 2023", précisent le ministère de la Transition écologique ainsi que celui de la Transition énergétique, aux côtés du secrétariat d'État à la Mer. Parmi les sélectionnés figurent notamment EDF, Engie ou TotalEnergies, ainsi que de nombreux groupes étrangers, comme le norvégien Equinor, l'anglo-néerlandais Shell ou l'allemand RWE. Chaque parc pourra dans un deuxième temps monter jusqu'à une puissance installée de 750 MW.
Meilleurs rendements
La technologie flottante, encore immature, n'a jamais été utilisée pour un parc commercial en France, mais un premier appel d'offres a déjà été lancé en 2021 pour un parc en Bretagne. Le flottant constitue une "très grande force" car il "peut être installé loin des côtes, lorsque les fonds sont profonds", comme en Méditerranée, faisait valoir Jean Castex lors du lancement des projets.
Et selon l'European Wind Energy Association, jusqu'à 80 % de la ressource éolienne européenne se trouveraient dans des zones avec une profondeur de plus de 60 mètres, où les rendements sont meilleurs grâce à la régularité des vents en haute mer.
Certaines associations de défense de l'environnement s'inquiètent toutefois des risques pour la faune marine. Le cahier des charges "prendra en compte les multiples enjeux environnementaux et de développement territorial soulevés lors du débat public", assure le gouvernement.
Cette phase "s'achèvera fin 2022. Le choix du ou des lauréats interviendra à l’automne 2023", précisent le ministère de la Transition écologique ainsi que celui de la Transition énergétique, aux côtés du secrétariat d'État à la Mer. Parmi les sélectionnés figurent notamment EDF, Engie ou TotalEnergies, ainsi que de nombreux groupes étrangers, comme le norvégien Equinor, l'anglo-néerlandais Shell ou l'allemand RWE. Chaque parc pourra dans un deuxième temps monter jusqu'à une puissance installée de 750 MW.
Meilleurs rendements
La technologie flottante, encore immature, n'a jamais été utilisée pour un parc commercial en France, mais un premier appel d'offres a déjà été lancé en 2021 pour un parc en Bretagne. Le flottant constitue une "très grande force" car il "peut être installé loin des côtes, lorsque les fonds sont profonds", comme en Méditerranée, faisait valoir Jean Castex lors du lancement des projets.
Et selon l'European Wind Energy Association, jusqu'à 80 % de la ressource éolienne européenne se trouveraient dans des zones avec une profondeur de plus de 60 mètres, où les rendements sont meilleurs grâce à la régularité des vents en haute mer.
Certaines associations de défense de l'environnement s'inquiètent toutefois des risques pour la faune marine. Le cahier des charges "prendra en compte les multiples enjeux environnementaux et de développement territorial soulevés lors du débat public", assure le gouvernement.