"Depuis le 1er juillet 2024, les activités maritimes et de pêche ont repris dans le parc éolien en mer de Saint-Brieuc", a annoncé le 2 juillet Iberdrola, qui est également le constructeur du parc.
Les arrêtés préfectoraux publiés respectivement le 28 juin et le 1er juillet par la préfecture maritime de l'Atlantique, encadrent ces activités et définissent une zone réglementée dans laquelle elles peuvent s'exercer.
Cette zone est divisée en quatre périmètres distincts selon le type de pêche pratiqué (chalut, casiers, filets, pêche à la ligne).
"Concernant les activités maritimes, la navigation au sein de la zone réglementée est désormais possible pour les navires de moins de 25 m, conditionnée par une vitesse limitée à 12 nœuds", ajoute Iberdrola.
Mais "la navigation et toute activité maritime reste interdite dans un rayon de 50 m autour de chacune des éoliennes et de 200 m autour de la sous-station électrique", précise l'entreprise espagnole spécialisée dans les énergies renouvelables.
Un parc éolien record en Bretagne
Les 62 éoliennes Siemens Gamesa de 8 mégawatts (MW) chacune – les plus puissantes installées à ce jour en mer en France – ont été raccordées au réseau électrique au terme de 3 ans de travaux et 12 ans de développement.
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La production annuelle du parc est attendue à 1.820 gigawattheure (GWh), soit 9 % de la consommation électrique de la Bretagne, de quoi alimenter plus de 800.000 habitants en électricité.
L'investissement total du site, installé à 16 km des côtes, s'élève à 2,4 Md€, entièrement financés par Iberdrola.
La rédaction (avec l'AFP)
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