La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili a annoncé le démarrage en mai 2021 du chantier de construction du parc éolien en baie de Saint-Brieuc. Cette infrastructure produira 1.820 GWh par an à partir de 2023.
Le chantier de construction du parc éolien en baie de Saint-Brieuc débutera en mai 2021 pour une mise en service "fin 2023", selon la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili. Pour elle, "l’avenir passe par l’éolien en mer, dans lequel nos voisins – l’Allemagne, les Pays-Bas, le Danemark, la Suède – se sont déjà massivement engagés." Le parc éolien en mer de Saint-Brieuc doit être érigé à 16,3 kilomètres au large des côtes bretonnes. D’une capacité totale de 496 MW, avec 62 éoliennes, il est censé produire 1.820 GWh par an, l'équivalent de la consommation électrique annuelle de 835.000 habitants, selon son promoteur, Ailes Marines, filiale de l'espagnol Iberdrola.
"Tout le monde sera gagnant"
Alors que le projet fait face à une forte opposition des pêcheurs locaux depuis son lancement il y a neuf ans, la ministre de la Mer, Annick Girardin souligne que "de nombreuses modifications ont été décidées depuis 2011". "La superficie du parc a été réduite, il a été déplacé de six kilomètres plus au nord pour préserver le gisement secondaire de Saint-Jacques de la baie, et les techniques d'implantation des éoliennes ont été revues, de façon à réduire les impacts des travaux sur des fonds marins… Les activités de pêche pourront être maintenues au sein du parc", affirme-t-elle..
En outre, "plus de dix millions d’euros sont prévus pour accompagner l'ensemble des usagers de la mer. Les habitudes devront changer, mais nous veillerons à ce que la gêne soit minimale et que la ressource ne diminue pas. À terme, tout le monde sera gagnant", ajoute la ministre de la Mer. Le Conseil d'État avait rejeté en décembre une ultime requête de cinq associations écologistes opposées au projet de parc éolien.
"Tout le monde sera gagnant"
Alors que le projet fait face à une forte opposition des pêcheurs locaux depuis son lancement il y a neuf ans, la ministre de la Mer, Annick Girardin souligne que "de nombreuses modifications ont été décidées depuis 2011". "La superficie du parc a été réduite, il a été déplacé de six kilomètres plus au nord pour préserver le gisement secondaire de Saint-Jacques de la baie, et les techniques d'implantation des éoliennes ont été revues, de façon à réduire les impacts des travaux sur des fonds marins… Les activités de pêche pourront être maintenues au sein du parc", affirme-t-elle..
En outre, "plus de dix millions d’euros sont prévus pour accompagner l'ensemble des usagers de la mer. Les habitudes devront changer, mais nous veillerons à ce que la gêne soit minimale et que la ressource ne diminue pas. À terme, tout le monde sera gagnant", ajoute la ministre de la Mer. Le Conseil d'État avait rejeté en décembre une ultime requête de cinq associations écologistes opposées au projet de parc éolien.