La Belgique et des collectivités locales flamandes ont déposé des requêtes devant la justice administrative française contre le projet français de parc éolien au large de Dunkerque à la frontière belge.
L’État belge, la région belge de Flandre et la commune de La Panne ont chacun déposé une requête devant le tribunal administratif de Lille pour s'opposer au projet français de parc éolien offshore en limite de ses eaux territoriales. Ces requêtes "au fond", tendant à l'annulation du projet de parc éolien en mer, ont été déposées entre le 9 et le 12 juillet 2021 et "l'instruction sera lancée très prochainement", selon le tribunal.
Le gouvernement belge entend également saisir la Commission européenne "au plus tard le 21 juillet", selon le cabinet du ministre belge de la Justice et de la mer du Nord, Vincent Van Quickenborne.
Ce parc de 46 éoliennes, pouvant mesurer jusqu'à 300 mètres de haut doit voir le jour à l'horizon 2027 à une dizaine de kilomètres au large de Dunkerque. La Belgique accuse les autorités françaises d'avoir défini cette zone de construction en 2016 sans aucune concertation, alors qu'elle est localisée à la frontière.
Emplacement alternatif ignoré
Vincent Van Quickenborne avait annoncé fin juin son intention de saisir la justice française, contre une décision prise le 10 mai 2021 par le consortium de construction, la société Éoliennes en mer de Dunkerque (EMD). Ce jour-là, EMD – consortium composé notamment des énergéticiens français EDF et RTE – "a décidé de poursuivre le projet selon les plans originaux", ignorant notamment la proposition belge d'un emplacement alternatif, selon le ministre.
Le gouvernement belge assure avoir fait part de ses objections lors de la consultation publique française à l'automne 2020, avant une nouvelle série de discussions "intensives" fin avril 2021 sur ce projet. "Déplacer le parc de 5 km plus (au large) en mer pourrait résoudre presque toutes les objections formulées par la Belgique", avait souligné, fin juin, Vincent Van Quickenborne.
Inchangé, le projet mettrait les éoliennes "dans l'espace aérien contrôlé par la Belgique", ce qui est "préoccupant" pour la sécurité du trafic au départ et à destination de la base militaire de Coxyde. Cela risque aussi de compliquer d'éventuelles opérations de sauvetage dans cette zone, fait-on valoir côté belge.
Parmi les autres "intérêts essentiels" menacés figure "le blocage des routes maritimes historiques entre le Royaume-Uni et le port d'Ostende".
En France, ce projet d'une capacité de 600 MW a également soulevé un mouvement d'opposition, les critiques ciblant la menace sur la modification des écosystèmes et des ressources marines.
Le gouvernement belge entend également saisir la Commission européenne "au plus tard le 21 juillet", selon le cabinet du ministre belge de la Justice et de la mer du Nord, Vincent Van Quickenborne.
Ce parc de 46 éoliennes, pouvant mesurer jusqu'à 300 mètres de haut doit voir le jour à l'horizon 2027 à une dizaine de kilomètres au large de Dunkerque. La Belgique accuse les autorités françaises d'avoir défini cette zone de construction en 2016 sans aucune concertation, alors qu'elle est localisée à la frontière.
Emplacement alternatif ignoré
Vincent Van Quickenborne avait annoncé fin juin son intention de saisir la justice française, contre une décision prise le 10 mai 2021 par le consortium de construction, la société Éoliennes en mer de Dunkerque (EMD). Ce jour-là, EMD – consortium composé notamment des énergéticiens français EDF et RTE – "a décidé de poursuivre le projet selon les plans originaux", ignorant notamment la proposition belge d'un emplacement alternatif, selon le ministre.
Le gouvernement belge assure avoir fait part de ses objections lors de la consultation publique française à l'automne 2020, avant une nouvelle série de discussions "intensives" fin avril 2021 sur ce projet. "Déplacer le parc de 5 km plus (au large) en mer pourrait résoudre presque toutes les objections formulées par la Belgique", avait souligné, fin juin, Vincent Van Quickenborne.
Inchangé, le projet mettrait les éoliennes "dans l'espace aérien contrôlé par la Belgique", ce qui est "préoccupant" pour la sécurité du trafic au départ et à destination de la base militaire de Coxyde. Cela risque aussi de compliquer d'éventuelles opérations de sauvetage dans cette zone, fait-on valoir côté belge.
Parmi les autres "intérêts essentiels" menacés figure "le blocage des routes maritimes historiques entre le Royaume-Uni et le port d'Ostende".
En France, ce projet d'une capacité de 600 MW a également soulevé un mouvement d'opposition, les critiques ciblant la menace sur la modification des écosystèmes et des ressources marines.