Un navire russe chargé de poser des pipelines pour achever la construction du gazoduc controversé Nord Stream 2 entre la Russie et l'Allemagne va être placé sous sanction de l'administration américaine, a indiqué le ministère allemand de l'Économie le 18 janvier. "Il s'agit de l'annonce d'une sanction d'un navire russe. Nous prenons acte de l'annonce avec regret", a déclaré un porte-parole du ministère.
Ces derniers mois, l'administration de Donald Trump avait multiplié les menaces à l'encontre des entreprises participant à ce chantier stratégique financé à moitié par le pétrolier russe Gazprom et à moitié par des sociétés européennes. L'été dernier, Washington avait renforcé le dispositif ouvrant la voie à des sanctions, sans toutefois les mettre en œuvre. Selon le Handelsblatt, les États-Unis ont informé l'Allemagne et plusieurs pays européens qu'ils allaient sévir contre le navire poseur de pipelines "Fortuna", propriété de la société russe KVT-RUS. L'officialisation de cette décision intervient à la veille de la fin de présidence de Donald Trump et de la prise de fonctions de Joe Biden.
Le "Fortuna" avait mené en décembre la reprise du chantier, interrompu depuis un an, en posant une courte section de 2,6 kilomètres de canalisation dans les eaux allemandes. Ce navire est désormais attendu dans les eaux danoises mais les opérations prévues pour mi-janvier ont été repoussées à une date inconnue pour permettre une phase de "tests et de travaux préparatoires", selon la société Nord Stream 2.
Nord Stream 2, dont la mise en service était initialement prévue début 2020, est un gazoduc censé doubler les capacités de livraison de gaz russe de son aîné Nord Stream 1 et garantir la sécurité des approvisionnements de l'Europe occidentale via la mer Baltique. Mais il est vu d'un mauvais œil par les États-Unis et par les pays européens, comme la Pologne, qui craignent la dépendance des Européens au gaz russe, que Moscou pourrait utiliser pour exercer des pressions politiques.
Ces derniers mois, l'administration de Donald Trump avait multiplié les menaces à l'encontre des entreprises participant à ce chantier stratégique financé à moitié par le pétrolier russe Gazprom et à moitié par des sociétés européennes. L'été dernier, Washington avait renforcé le dispositif ouvrant la voie à des sanctions, sans toutefois les mettre en œuvre. Selon le Handelsblatt, les États-Unis ont informé l'Allemagne et plusieurs pays européens qu'ils allaient sévir contre le navire poseur de pipelines "Fortuna", propriété de la société russe KVT-RUS. L'officialisation de cette décision intervient à la veille de la fin de présidence de Donald Trump et de la prise de fonctions de Joe Biden.
Le "Fortuna" avait mené en décembre la reprise du chantier, interrompu depuis un an, en posant une courte section de 2,6 kilomètres de canalisation dans les eaux allemandes. Ce navire est désormais attendu dans les eaux danoises mais les opérations prévues pour mi-janvier ont été repoussées à une date inconnue pour permettre une phase de "tests et de travaux préparatoires", selon la société Nord Stream 2.
Nord Stream 2, dont la mise en service était initialement prévue début 2020, est un gazoduc censé doubler les capacités de livraison de gaz russe de son aîné Nord Stream 1 et garantir la sécurité des approvisionnements de l'Europe occidentale via la mer Baltique. Mais il est vu d'un mauvais œil par les États-Unis et par les pays européens, comme la Pologne, qui craignent la dépendance des Européens au gaz russe, que Moscou pourrait utiliser pour exercer des pressions politiques.