Belfort a été pressentie pour accueillir une usine d'électrolyseurs de l’entreprise française McPhy destinée à produire de l’hydrogène vert. La décision d’investissement devrait être actée à la fin de l’année.
L'entreprise française McPhy a annoncé avoir présélectionné le site de Belfort pour y construire une usine d'électrolyseurs dans le cadre du développement de l'hydrogène en France, avec plusieurs centaines d'emplois à la clé. "Cette future usine aura vocation à jouer un rôle majeur dans le passage à l’échelle industrielle de l’électrolyse", a annoncé Pascal Mauberger, le président de cette entreprise de la Drôme spécialisée dans la production et le stockage d'hydrogène. La transition est la "condition indispensable pour que l’hydrogène vert atteigne les objectifs de décarbonation fixés par le gouvernement français et les autorités européennes", a-t-il souligné.
Entrée en production en 2024
Belfort est le seul site présélectionné et la décision finale d'investissement devrait être prise d'ici fin 2021 en fonction de "la finalisation des études préliminaires", de "l'obtention des autorisations administratives" et des financements nécessaires, a expliqué McPhy. L'objectif est de démarrer la production au premier semestre 2024. "À pleine charge", la "gigafactory" de McPhy représenterait "plus de 500 emplois, dont environ 400 en France, et une centaine en Allemagne et Italie", sans compter les emplois indirects qui pourraient en découler, a indiqué l'entreprise.
Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, s'est réjoui de cette annonce, saluant "une excellente nouvelle, notamment pour les habitants du territoire de Belfort", qui a souffert de réductions d'emplois et d'activités sur ses sites phares de General Electric et Alstom. "L’hydrogène est source de croissance, d’emplois et de développement industriel pour nos territoires", a-t-il affirmé, rappelant que "la France a fait le choix stratégique de l'hydrogène en investissant 7 milliards d’euros sur cette technologie d’ici 2030".
Entrée en production en 2024
Belfort est le seul site présélectionné et la décision finale d'investissement devrait être prise d'ici fin 2021 en fonction de "la finalisation des études préliminaires", de "l'obtention des autorisations administratives" et des financements nécessaires, a expliqué McPhy. L'objectif est de démarrer la production au premier semestre 2024. "À pleine charge", la "gigafactory" de McPhy représenterait "plus de 500 emplois, dont environ 400 en France, et une centaine en Allemagne et Italie", sans compter les emplois indirects qui pourraient en découler, a indiqué l'entreprise.
Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, s'est réjoui de cette annonce, saluant "une excellente nouvelle, notamment pour les habitants du territoire de Belfort", qui a souffert de réductions d'emplois et d'activités sur ses sites phares de General Electric et Alstom. "L’hydrogène est source de croissance, d’emplois et de développement industriel pour nos territoires", a-t-il affirmé, rappelant que "la France a fait le choix stratégique de l'hydrogène en investissant 7 milliards d’euros sur cette technologie d’ici 2030".