Afin de pallier la réduction des livraisons russes, la baisse de 15 % de la consommation de gaz au sein de l'UE a été adoptée et est entrée en vigueur le 9 août.
"Le règlement sur la réduction de la demande de gaz a été formellement adopté. Le texte sera publié au "Journal Officiel" au début de la semaine prochaine et entrera en vigueur un jour après sa publication", a déclaré le 5 août la présidence tchèque du Conseil de l'UE. Il a été publié le 8 août et est entré en vigueur le lendemain.
L'accord sur cette mesure a été trouvé lors d'une réunion extraordinaire des ministres de l'Énergie de l'UE, le 26 juillet dernier. Un seul pays, la Hongrie, s'est opposé à cette mesure jugée "injustifiable, inutile, inapplicable et nuisible", mais l'unanimité n'était pas requise et le gouvernement hongrois n'a pas pu empêcher son adoption. L'accord prévoit que chaque pays fasse "tout son possible" pour réduire, entre août 2022 et mars 2023, sa consommation de gaz d'au moins 15 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années sur la même période.
"Scénario du pire"
La mesure a été imposée par la réduction des livraisons de gaz par la Russie, qui assurait jusqu'à l'an dernier quelque 40 % des importations gazières de l'UE. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé les États membres à se "préparer au scénario du pire" d'une cessation des livraisons de gaz par la Russie.
En cas de "risque de grave pénurie", un mécanisme d'alerte rendra "contraignante" pour les Vingt-Sept la réduction de 15 %, mais cet objectif sera adapté aux réalités de chaque État, notamment aux capacités d'exporter les quantités de gaz économisées aux pays dans le besoin, grâce à une série de dérogations. Les États membres doivent par ailleurs reconstituer leurs stocks avant l'hiver.
L'accord sur cette mesure a été trouvé lors d'une réunion extraordinaire des ministres de l'Énergie de l'UE, le 26 juillet dernier. Un seul pays, la Hongrie, s'est opposé à cette mesure jugée "injustifiable, inutile, inapplicable et nuisible", mais l'unanimité n'était pas requise et le gouvernement hongrois n'a pas pu empêcher son adoption. L'accord prévoit que chaque pays fasse "tout son possible" pour réduire, entre août 2022 et mars 2023, sa consommation de gaz d'au moins 15 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années sur la même période.
"Scénario du pire"
La mesure a été imposée par la réduction des livraisons de gaz par la Russie, qui assurait jusqu'à l'an dernier quelque 40 % des importations gazières de l'UE. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé les États membres à se "préparer au scénario du pire" d'une cessation des livraisons de gaz par la Russie.
En cas de "risque de grave pénurie", un mécanisme d'alerte rendra "contraignante" pour les Vingt-Sept la réduction de 15 %, mais cet objectif sera adapté aux réalités de chaque État, notamment aux capacités d'exporter les quantités de gaz économisées aux pays dans le besoin, grâce à une série de dérogations. Les États membres doivent par ailleurs reconstituer leurs stocks avant l'hiver.