Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés ont validé le 1er septembre 2021 leur stratégie d'augmentation progressive de la production, face à une reprise teintée d'incertitudes.
L'Opep+ a à nouveau confirmé "l'ajustement à la hausse de la production globale mensuelle de 400.000 barils par jour pour le mois d'octobre".
Cette annonce, sans surprise pour nombre d'observateurs de marché, s'inscrit dans la continuité pour l'alliance qui avait décidé mi-juillet une augmentation mensuelle de cet ordre "jusqu'à l'élimination progressive" du volume laissé sous terre pour le moment, soit à l'automne 2022 à ce rythme.
La décision, qui porte sur le seul mois d'octobre, traduit également la prudence de l'alliance qui se réserve la possibilité de rectifier le tir si besoin le mois suivant.
Le marché attendait de savoir si l'Opep+ allait présenter un front uni après la querelle du début de l'été lorsque les Émirats arabes unis avaient crié publiquement à "l'injustice".
Abou Dhabi, qui militait pour un relèvement de la base de calcul de son quota de production de brut, avait finalement eu gain de cause : sa part, tout comme celle de plusieurs autres pays (Irak, Koweït, Arabie saoudite et Russie), a ensuite été ajustée à la hausse, une révision qui prendra effet en mai 2022.
Potentiel russe
Du côté de la Russie, le vice-Premier ministre Alexandre Novak, en charge de l'Énergie, a indiqué que son pays était en mesure d'augmenter sa production au-delà de son quota, provoquant un coup d'arrêt à la timide hausse des cours du brut engagée depuis le début de journée.
L'Opep+ est attentif au regain du nombre de contaminations au Covid-19, menace sérieuse pour la demande de brut, même s’il s'est voulu rassurant.
Le groupe fait aussi face aux pressions de l'administration de Joe Biden, qui milite pour une hausse plus importante de la production afin de limiter celle des prix à la pompe pour soulager le porte-monnaie de l'automobiliste américain.
Début août, le conseiller américain à la Sécurité nationale, Jake Sullivan, avait expliqué que le cartel n'en faisait "pas assez" pour doper la production de pétrole, menaçant la reprise économique. Mais par cet accord expéditif, les vingt-trois ont opposé à la Maison Blanche une fin de non-recevoir.
Le Brent et le WTI ont accueilli avec calme la décision de l'Opep+: ils remontaient peu après vers leur niveau de clôture du 31 août après avoir légèrement flanché plus tôt dans la journée.
Cette annonce, sans surprise pour nombre d'observateurs de marché, s'inscrit dans la continuité pour l'alliance qui avait décidé mi-juillet une augmentation mensuelle de cet ordre "jusqu'à l'élimination progressive" du volume laissé sous terre pour le moment, soit à l'automne 2022 à ce rythme.
La décision, qui porte sur le seul mois d'octobre, traduit également la prudence de l'alliance qui se réserve la possibilité de rectifier le tir si besoin le mois suivant.
Le marché attendait de savoir si l'Opep+ allait présenter un front uni après la querelle du début de l'été lorsque les Émirats arabes unis avaient crié publiquement à "l'injustice".
Abou Dhabi, qui militait pour un relèvement de la base de calcul de son quota de production de brut, avait finalement eu gain de cause : sa part, tout comme celle de plusieurs autres pays (Irak, Koweït, Arabie saoudite et Russie), a ensuite été ajustée à la hausse, une révision qui prendra effet en mai 2022.
Potentiel russe
Du côté de la Russie, le vice-Premier ministre Alexandre Novak, en charge de l'Énergie, a indiqué que son pays était en mesure d'augmenter sa production au-delà de son quota, provoquant un coup d'arrêt à la timide hausse des cours du brut engagée depuis le début de journée.
L'Opep+ est attentif au regain du nombre de contaminations au Covid-19, menace sérieuse pour la demande de brut, même s’il s'est voulu rassurant.
Le groupe fait aussi face aux pressions de l'administration de Joe Biden, qui milite pour une hausse plus importante de la production afin de limiter celle des prix à la pompe pour soulager le porte-monnaie de l'automobiliste américain.
Début août, le conseiller américain à la Sécurité nationale, Jake Sullivan, avait expliqué que le cartel n'en faisait "pas assez" pour doper la production de pétrole, menaçant la reprise économique. Mais par cet accord expéditif, les vingt-trois ont opposé à la Maison Blanche une fin de non-recevoir.
Le Brent et le WTI ont accueilli avec calme la décision de l'Opep+: ils remontaient peu après vers leur niveau de clôture du 31 août après avoir légèrement flanché plus tôt dans la journée.