Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs partenaires ont fini par trouver un compromis le 5 janvier, autorisant la Russie et le Kazakhstan à légèrement augmenter leur production d'or noir au cours du premier trimestre. Mais l'Arabie saoudite, prudente face à la propagation du Covid-19, a choisi de s'imposer une coupe significative, dans une annonce surprise.
Le volume retiré volontairement du marché depuis le printemps 2020 par l'alliance Opep+ pour éviter un effondrement des cours, passera de 7,2 millions de barils par jour (mbj) en janvier à 7,125 mbj en février puis 7,05 mbj en mars, a annoncé le cartel à l'issue du premier sommet ministériel de 2021. "Nous avons confirmé la nécessité d'une augmentation progressive de la production pétrolière, dans la lignée de ce qui avait été décidé en décembre", a appuyé Alexandre Novak, le vice-Premier ministre russe chargé du secteur énergétique. Mais en guise de "mesure préventive" et pour ne pas entraîner un trop-plein d'offre face à une fragile reprise de la demande, Ryad a décidé unilatéralement d'entamer son propre quota sur la période à hauteur d'un million de barils par jour, a annoncé le ministre saoudien de l'Energie Abdelaziz ben Salmane.
De quoi entraîner finalement "une réduction nette de la production de plus de 900.000 barils par jour", a calculé Matt Weller, analyste de Forex.com, à laquelle sont censés s'ajouter les rattrapages des mauvais élèves qui ont dépassé leurs quotas en 2020. Les vingt-trois de l'Opep+ sont parvenus à cet accord à l'issue d'un cycle de réunions de deux jours qui, pandémie oblige, se sont tenues par visioconférence.
Le volume retiré volontairement du marché depuis le printemps 2020 par l'alliance Opep+ pour éviter un effondrement des cours, passera de 7,2 millions de barils par jour (mbj) en janvier à 7,125 mbj en février puis 7,05 mbj en mars, a annoncé le cartel à l'issue du premier sommet ministériel de 2021. "Nous avons confirmé la nécessité d'une augmentation progressive de la production pétrolière, dans la lignée de ce qui avait été décidé en décembre", a appuyé Alexandre Novak, le vice-Premier ministre russe chargé du secteur énergétique. Mais en guise de "mesure préventive" et pour ne pas entraîner un trop-plein d'offre face à une fragile reprise de la demande, Ryad a décidé unilatéralement d'entamer son propre quota sur la période à hauteur d'un million de barils par jour, a annoncé le ministre saoudien de l'Energie Abdelaziz ben Salmane.
De quoi entraîner finalement "une réduction nette de la production de plus de 900.000 barils par jour", a calculé Matt Weller, analyste de Forex.com, à laquelle sont censés s'ajouter les rattrapages des mauvais élèves qui ont dépassé leurs quotas en 2020. Les vingt-trois de l'Opep+ sont parvenus à cet accord à l'issue d'un cycle de réunions de deux jours qui, pandémie oblige, se sont tenues par visioconférence.