Le géant pétrolier BP a fait état de bénéfices confortables au premier trimestre, soutenus par le lancement de nouveaux projets qui lui ont permis de compenser un effritement des cours du pétrole.
BP a dégagé au premier trimestre un bénéfice net de 2,934 milliards de dollars, supérieur de 19 % à celui de l'an passé à la même époque. Ce chiffre a augmenté malgré un repli de 9 % de son bénéfice trimestriel ajusté, hors éléments exceptionnels et variation des stocks (CCS). Cet indicateur scruté par le marché s'est affiché néanmoins à 2,358 milliards de dollars, un niveau appréciable pour la major britannique et supérieur aux attentes des analystes.
Baisse des indemnités
Entre janvier et mars, BP a produit 3,8 millions de baril équivalent pétrole par jour en moyenne (+ 2,4 % sur un an). Pour la seule partie "upstream", c'est-à-dire l'extraction pétrolière et gazière, sa production a augmenté de 2 %. Ce chiffre ne tient pas compte de la contribution du géant russe Rosneft, dans lequel BP a une part de 19,75 %.
BP a mis en avant le lancement de trois projets majeurs de production en ce début d'année 2019, à Trinidad, en Égypte et dans la partie américaine du golfe du Mexique.
Par ailleurs dans ce golfe du Mexique, le groupe n'a payé que 600 millions de dollars, lors du trimestre écoulé, pour faire face aux conséquences de l'explosion de sa plate-forme pétrolière DeepWater Horizon qui avait provoqué une marée noire historique en 2010. Ces frais avaient été nettement supérieurs – un milliard de dollars de plus – l'an passé à la même période.
Entre amendes, indemnisations des victimes et coût du nettoyage des côtes, le coût total avant impôt de cette catastrophe environnementale, la pire de l'histoire des États-Unis, s'élève à quelque 70 milliards de dollars pour BP.
Baisse des indemnités
Entre janvier et mars, BP a produit 3,8 millions de baril équivalent pétrole par jour en moyenne (+ 2,4 % sur un an). Pour la seule partie "upstream", c'est-à-dire l'extraction pétrolière et gazière, sa production a augmenté de 2 %. Ce chiffre ne tient pas compte de la contribution du géant russe Rosneft, dans lequel BP a une part de 19,75 %.
BP a mis en avant le lancement de trois projets majeurs de production en ce début d'année 2019, à Trinidad, en Égypte et dans la partie américaine du golfe du Mexique.
Par ailleurs dans ce golfe du Mexique, le groupe n'a payé que 600 millions de dollars, lors du trimestre écoulé, pour faire face aux conséquences de l'explosion de sa plate-forme pétrolière DeepWater Horizon qui avait provoqué une marée noire historique en 2010. Ces frais avaient été nettement supérieurs – un milliard de dollars de plus – l'an passé à la même période.
Entre amendes, indemnisations des victimes et coût du nettoyage des côtes, le coût total avant impôt de cette catastrophe environnementale, la pire de l'histoire des États-Unis, s'élève à quelque 70 milliards de dollars pour BP.