Shell et Total continuent à réaliser 90 % de leurs investissements dans les énergies fossiles, malgré leurs promesses de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, selon un rapport publié le 23 juillet. Avec des émissions combinées équivalentes à celles de l'Allemagne, les deux géants de l'énergie ne vont probablement "pas être à la hauteur" de leurs propres objectifs d'investissements durables, estime le groupe de réflexion IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis).
Objectifs en décalage
De nombreux industriels se sont engagés à réduire leurs émissions de CO2 pour s'aligner sur l'accord de Paris qui vise à limiter le réchauffement au maximum à + 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle. Mais même les deux groupes énergétiques, parmi les plus vertueux en la matière, ne dépensent qu'une petite partie de leurs investissements à la réduction de leurs émissions. Ainsi, Shell, qui prévoit une baisse de ses émissions de 65 % d'ici 2050, dépense 3 à 5 % de ses investissements dans les renouvelables, et ne remplira pas son objectif de 4 à 6 milliards de dollars par an destinés aux projets d'énergies vertes pour 2020, selon l'IEEFA.
Selon un porte-parole du groupe, Shell a dépensé 55 % de ses investissements dans la transition énergétique (gaz naturel et biocarburants inclus). Quant à Total, il indique avoir dépensé 10 % de ses investissements dans l'électricité bas-carbone, avec un objectif de passer à 20 % "d'ici 2030 ou plus tôt".
Objectifs en décalage
De nombreux industriels se sont engagés à réduire leurs émissions de CO2 pour s'aligner sur l'accord de Paris qui vise à limiter le réchauffement au maximum à + 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle. Mais même les deux groupes énergétiques, parmi les plus vertueux en la matière, ne dépensent qu'une petite partie de leurs investissements à la réduction de leurs émissions. Ainsi, Shell, qui prévoit une baisse de ses émissions de 65 % d'ici 2050, dépense 3 à 5 % de ses investissements dans les renouvelables, et ne remplira pas son objectif de 4 à 6 milliards de dollars par an destinés aux projets d'énergies vertes pour 2020, selon l'IEEFA.
Selon un porte-parole du groupe, Shell a dépensé 55 % de ses investissements dans la transition énergétique (gaz naturel et biocarburants inclus). Quant à Total, il indique avoir dépensé 10 % de ses investissements dans l'électricité bas-carbone, avec un objectif de passer à 20 % "d'ici 2030 ou plus tôt".