Un rapport du think tank Carbon Tracker publié jeudi 4 juin annonce le "déclin final" des énergies fossiles et les profits de ce secteur. Avant l'épidémie de Covid-19, la plupart des experts situaient entre le milieu et la fin de la décennie 2020 le sommet de la demande mondiale de pétrole. Les groupes pétroliers visent plus loin, le PDG de Total anticipant de son côté une demande à son maximum à 2030. Mais la crise générée par l'épisode de confinement mondial pourrait accélérer le processus, selon Carbon Tracker : "il se peut que nous ayons atteint ce pic", estime l'auteur principal, Kingsmill Bond.
Les entreprises des énergies fossiles représentent aujourd'hui 18.000 milliards de dollars en actions cotées, soit un quart de la valeur des marchés, relève le rapport. A ce jour, l'Agence internationale de l'énergie prévoit une chute de 8 % de la demande d'or noir en 2020, tout en redoutant une montée du charbon. "Personne ne connaît l'ampleur de la reprise en 2021", poursuit M. Bond. Mais le temps de retrouver les niveaux passés, "les technologies renouvelables seront assez développées pour répondre à la croissance de la demande".
Croissance du renouvelable
En 2019, l'électricité d'origine renouvelable a représenté 72 % de la croissance du secteur électrique, selon l'Agence internationale de l'énergie renouvelable. Quand une technologie concurrente absorbe la croissance et dépasse 5 % du marché, la technologie plus ancienne entame son déclin, comme l'histoire industrielle l'a montré, argumente Carbon Tracker.
Les renouvelables génèrent aujourd'hui un quart de l'électricité, mais représentent 4 % de la consommation d'énergie primaire. "Il est temps de préparer une liquidation ordonnée des actifs fossiles et de gérer l'impact sur l'économie mondiale, plutôt que d'essayer de soutenir ce qui n'est pas soutenable", appelle le rapport. A défaut, celui-ci annonce une onde de choc massive pour l'économie mondiale et des risques d'instabilité dans certains gros pétro-États.
Les entreprises des énergies fossiles représentent aujourd'hui 18.000 milliards de dollars en actions cotées, soit un quart de la valeur des marchés, relève le rapport. A ce jour, l'Agence internationale de l'énergie prévoit une chute de 8 % de la demande d'or noir en 2020, tout en redoutant une montée du charbon. "Personne ne connaît l'ampleur de la reprise en 2021", poursuit M. Bond. Mais le temps de retrouver les niveaux passés, "les technologies renouvelables seront assez développées pour répondre à la croissance de la demande".
Croissance du renouvelable
En 2019, l'électricité d'origine renouvelable a représenté 72 % de la croissance du secteur électrique, selon l'Agence internationale de l'énergie renouvelable. Quand une technologie concurrente absorbe la croissance et dépasse 5 % du marché, la technologie plus ancienne entame son déclin, comme l'histoire industrielle l'a montré, argumente Carbon Tracker.
Les renouvelables génèrent aujourd'hui un quart de l'électricité, mais représentent 4 % de la consommation d'énergie primaire. "Il est temps de préparer une liquidation ordonnée des actifs fossiles et de gérer l'impact sur l'économie mondiale, plutôt que d'essayer de soutenir ce qui n'est pas soutenable", appelle le rapport. A défaut, celui-ci annonce une onde de choc massive pour l'économie mondiale et des risques d'instabilité dans certains gros pétro-États.