La filière des énergies marines renouvelables a fourni en 2021 plus de 6.500 emplois en France, avec la construction des parcs éoliens et l'implantation d'usines, selon un bilan annuel publié le 14 juin par le secteur.
L’année dernière, les énergies marines renouvelables ont employé plus de 6.500 équivalents temps plein en France. C'est une progression de 36 % par rapport à 2020, selon l'Observatoire des énergies de la mer. 2021 a vu le lancement d'un quatrième chantier éolien offshore, celui de Courseulles-sur-Mer (Calvados), et la poursuite de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Fécamp (Seine-Maritime) et Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor).
Les ports de Fécamp et La Turballe (Loire-Atlantique) ont fait l'objet de travaux d'installation des bases de maintenance de deux parcs. Autres chantiers, dans les ports de Brest (Finistère) ou encore de Port-la-Nouvelle (Aude) qui accueillera deux projets de fermes pilotes éoliennes flottantes.
Un tiers de l'emploi se trouve en Normandie (2.266), site des usines Siemens Gamesa du Havre (inaugurée en 2022) et GE de Cherbourg. Suivent les Pays de la Loire (1.832 emplois), l'Île-de-France, la Bretagne, indique encore l'Observatoire dans ce rapport, présenté au Havre aux assises du Syndicat des énergies renouvelables (SER).
En mars 2022, le secteur a signé avec l'État un "pacte" l'engageant à atteindre d’ici 2035 au moins 20.000 emplois (directs et indirects) sur le territoire. "La filière est sur cette trajectoire", assure l'Observatoire, et pour 2022 elle prévoit 1.700 emplois supplémentaires.
Quelque 2,6 milliards d'euros ont été investis en 2021 dans le secteur, dont 2,2 par les développeurs, selon l'Observatoire. restataires et fournisseurs ont réalisé 1,3 milliard d'euros de chiffre d’affaires (65 % de plus que l'année précédente). Le secteur en France est constitué de PME comme de grosses entreprises. Environ 17 % sont des "pure players", les autres venant du BTP, de l'énergie, de la construction navale, de la logistique...
Investissements et emplois
Pour la suite, les industriels réunis le 14 juin au Havre ont appelé les acteurs français à préparer l'arrivée de la future technologie éolienne, les machines flottantes. "Par exemple, il n'y a pas de navire de pose français ! L'éolien flottant arrive : les acteurs maritimes doivent se saisir de cette opportunité pour investir dans les navires de recherche, de pose, de maintenance...", a plaidé Frédéric Moncany de Saint-Aignan, du Cluster maritime français, suggérant l'introduction, dans les appels d'offres, d'une condition de recours au contenu local.
En outre, un tiers des acteurs interrogés soulignent leurs difficultés à recruter. Ainsi les Chantiers de l'Atlantique, qui fabriquent les "sous-stations", ces plateformes au cœur des parcs offshore. "Ce n'est pas une question de formation, ce sont des métiers de l'industrie de tout temps : soudeurs, chaudronniers, électriciens...
Mais il faut en former plus. Leur dire que cette industrie va durer, et puis c'est attractif, on fait des énergies renouvelables", dit Frédéric Grizaud, directeur Énergies marines et ingénierie des Chantiers.
Outre l'éolien, les énergies marines renouvelables sont l'hydrolien, le houlomoteur et l'énergie thermique des mers, qui génèrent investissements et emplois (143 dans l'hydrolien en France), sans développement commercial pour le moment.
Les ports de Fécamp et La Turballe (Loire-Atlantique) ont fait l'objet de travaux d'installation des bases de maintenance de deux parcs. Autres chantiers, dans les ports de Brest (Finistère) ou encore de Port-la-Nouvelle (Aude) qui accueillera deux projets de fermes pilotes éoliennes flottantes.
Un tiers de l'emploi se trouve en Normandie (2.266), site des usines Siemens Gamesa du Havre (inaugurée en 2022) et GE de Cherbourg. Suivent les Pays de la Loire (1.832 emplois), l'Île-de-France, la Bretagne, indique encore l'Observatoire dans ce rapport, présenté au Havre aux assises du Syndicat des énergies renouvelables (SER).
En mars 2022, le secteur a signé avec l'État un "pacte" l'engageant à atteindre d’ici 2035 au moins 20.000 emplois (directs et indirects) sur le territoire. "La filière est sur cette trajectoire", assure l'Observatoire, et pour 2022 elle prévoit 1.700 emplois supplémentaires.
Quelque 2,6 milliards d'euros ont été investis en 2021 dans le secteur, dont 2,2 par les développeurs, selon l'Observatoire. restataires et fournisseurs ont réalisé 1,3 milliard d'euros de chiffre d’affaires (65 % de plus que l'année précédente). Le secteur en France est constitué de PME comme de grosses entreprises. Environ 17 % sont des "pure players", les autres venant du BTP, de l'énergie, de la construction navale, de la logistique...
Investissements et emplois
Pour la suite, les industriels réunis le 14 juin au Havre ont appelé les acteurs français à préparer l'arrivée de la future technologie éolienne, les machines flottantes. "Par exemple, il n'y a pas de navire de pose français ! L'éolien flottant arrive : les acteurs maritimes doivent se saisir de cette opportunité pour investir dans les navires de recherche, de pose, de maintenance...", a plaidé Frédéric Moncany de Saint-Aignan, du Cluster maritime français, suggérant l'introduction, dans les appels d'offres, d'une condition de recours au contenu local.
En outre, un tiers des acteurs interrogés soulignent leurs difficultés à recruter. Ainsi les Chantiers de l'Atlantique, qui fabriquent les "sous-stations", ces plateformes au cœur des parcs offshore. "Ce n'est pas une question de formation, ce sont des métiers de l'industrie de tout temps : soudeurs, chaudronniers, électriciens...
Mais il faut en former plus. Leur dire que cette industrie va durer, et puis c'est attractif, on fait des énergies renouvelables", dit Frédéric Grizaud, directeur Énergies marines et ingénierie des Chantiers.
Outre l'éolien, les énergies marines renouvelables sont l'hydrolien, le houlomoteur et l'énergie thermique des mers, qui génèrent investissements et emplois (143 dans l'hydrolien en France), sans développement commercial pour le moment.