Le projet de terminal pétrolier à Cacouna sur le fleuve Saint-Laurent a été suspendu par l'opérateur d'oléoducs TransCanada après que les autorités canadiennes ont officiellement classé la colonie de bélugas "en voie de disparition".
Les bélugas du Saint-Laurent ayant été classés "en voie de disparition", le projet de terminal pétrolier de TransCanada à Cacouna s'est vu suspendu lundi 1er décembre. Cette baleine blanche arctique, dont le bec rieur est surmonté d'un large front, était classée comme "menacée" depuis la dernière étude officielle du genre effectuée il y a dix ans. Cette population de moins d'un millier d'individus, contre plus de 10.000 jadis, "fait face maintenant à un risque de disparition considérablement plus élevé" que lors du précédent rapport sur ces cétacés, a indiqué lundi 1er décembre le Comité sur la situation des espèces en péril du Canada (Cosepac), formé de scientifiques et dont les conclusions sont remises au ministère de l'Environnement.
En conséquence, TransCanada, qui cherche à écouler par cette voie maritime le pétrole de l'Ouest canadien, a décidé "d'arrêter" ses travaux de terminal pétrolier à Cacouna. La société canadienne souhaitait opérer d'ici 2018 dans cette bourgade québécoise, située à 430 km au nord-est de Montréal, un terminal pétrolier connecté au méga-oléoduc Énergie Est construit pour l'occasion avec un débit prévu de 1,1 million de barils par jour. Cette décision a été prise "pour prendre le temps d'analyser la recommandation du Cosepac, d’évaluer ses impacts potentiels sur le projet Énergie Est, et pour réviser toutes les options viables pour l'avenir", a expliqué Tim Duboyce, porte-parole de TransCanada. Dans son rapport, le Comité environnemental explique que cette baleine nordique fait l'objet d'une nouvelle série de "menaces croissantes", telles que "la pollution, la perturbation causée par le bruit, et le développement industriel".
En conséquence, TransCanada, qui cherche à écouler par cette voie maritime le pétrole de l'Ouest canadien, a décidé "d'arrêter" ses travaux de terminal pétrolier à Cacouna. La société canadienne souhaitait opérer d'ici 2018 dans cette bourgade québécoise, située à 430 km au nord-est de Montréal, un terminal pétrolier connecté au méga-oléoduc Énergie Est construit pour l'occasion avec un débit prévu de 1,1 million de barils par jour. Cette décision a été prise "pour prendre le temps d'analyser la recommandation du Cosepac, d’évaluer ses impacts potentiels sur le projet Énergie Est, et pour réviser toutes les options viables pour l'avenir", a expliqué Tim Duboyce, porte-parole de TransCanada. Dans son rapport, le Comité environnemental explique que cette baleine nordique fait l'objet d'une nouvelle série de "menaces croissantes", telles que "la pollution, la perturbation causée par le bruit, et le développement industriel".