L'Association française du gaz naturel pour véhicules a annoncé son intention d'implanter d'ici 2020 des centaines de stations publiques pour quelque 30.000 poids lourds et véhicules industriels.
L'Association française du gaz naturel pour véhicules (AFGNV) a rendu public le 21 mars son plan de développement de cette filière qui se veut une alternative moins polluante que le diesel. Elle souhaite installer quelques 200 stations publiques nouvelles en cinq ans.
À côté de l'Italie, et son million de véhicules, ou de l'Allemagne (100.000 véhicules), "nous sommes clairement en retard en France sur le nombre de véhicules qui circulent et le nombre de stations" fournissant du gaz naturel, explique Thierry Trouvé, directeur général de GRTgaz, filiale d'Engie qui gère une partie du réseau de transport de gaz en France et membre de l'AFGNV.
Peu de Nox, pas de particules fines
Dans ce rapport, transmis la semaine dernière au ministère de l'Environnement, l'AFGNV vise un parc de 11.000 poids lourds et 20.000 véhicules utilitaires roulant au gaz naturel en 2020, contre à peine 13.000 aujourd'hui, alimentés par une quarantaine de stations. Pour cela, la filière estime qu'il faudra investir 200 millions d'euros, "portés en grande partie par les acteurs privés", indique-t-elle.
Elle estime toutefois nécessaire que l'écart actuel de fiscalité entre le gaz et le diesel soit maintenu au moins jusqu'en 2025 et que l’État mette en place un soutien pour compenser le surcoût à l'achat des véhicules roulant au gaz par rapport à ceux roulant au diesel, évalué à environ 20 à 30 %, selon Vincent Rousseau, directeur de projet mobilité gaz de GRTgaz.
Les constructeurs automobiles français peinent à s'intéresser à ces véhicules du fait de la petite taille du marché et d'un choix en faveur des voitures électriques. "Le gaz a un vrai rôle à jouer dans le mix énergétique des transports", insiste Jean-Claude Girot, président de l'AFGNV. L'association met en avant des émissions de CO2 10 % inférieures par rapport aux véhicules diesel et des émissions d'oxydes d'azote 70 % plus faibles ainsi que l'absence d'émissions de particules fines.
Dans le cadre d'une directive européenne, le gouvernement doit mettre au point avant la mi-novembre sa stratégie de déploiement d'une infrastructure pour les carburants alternatifs (hydrogène, gaz, biogaz) et véhicules électriques.
À côté de l'Italie, et son million de véhicules, ou de l'Allemagne (100.000 véhicules), "nous sommes clairement en retard en France sur le nombre de véhicules qui circulent et le nombre de stations" fournissant du gaz naturel, explique Thierry Trouvé, directeur général de GRTgaz, filiale d'Engie qui gère une partie du réseau de transport de gaz en France et membre de l'AFGNV.
Peu de Nox, pas de particules fines
Dans ce rapport, transmis la semaine dernière au ministère de l'Environnement, l'AFGNV vise un parc de 11.000 poids lourds et 20.000 véhicules utilitaires roulant au gaz naturel en 2020, contre à peine 13.000 aujourd'hui, alimentés par une quarantaine de stations. Pour cela, la filière estime qu'il faudra investir 200 millions d'euros, "portés en grande partie par les acteurs privés", indique-t-elle.
Elle estime toutefois nécessaire que l'écart actuel de fiscalité entre le gaz et le diesel soit maintenu au moins jusqu'en 2025 et que l’État mette en place un soutien pour compenser le surcoût à l'achat des véhicules roulant au gaz par rapport à ceux roulant au diesel, évalué à environ 20 à 30 %, selon Vincent Rousseau, directeur de projet mobilité gaz de GRTgaz.
Les constructeurs automobiles français peinent à s'intéresser à ces véhicules du fait de la petite taille du marché et d'un choix en faveur des voitures électriques. "Le gaz a un vrai rôle à jouer dans le mix énergétique des transports", insiste Jean-Claude Girot, président de l'AFGNV. L'association met en avant des émissions de CO2 10 % inférieures par rapport aux véhicules diesel et des émissions d'oxydes d'azote 70 % plus faibles ainsi que l'absence d'émissions de particules fines.
Dans le cadre d'une directive européenne, le gouvernement doit mettre au point avant la mi-novembre sa stratégie de déploiement d'une infrastructure pour les carburants alternatifs (hydrogène, gaz, biogaz) et véhicules électriques.