Lancée en 1968, la centrale à charbon du Havre a définitivement fermé ses portes dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique.
Environ deux-cents personnes se sont rassemblées le 31 mars devant la centrale à charbon du Havre pour protester contre sa fermeture définitive le jour même. La production d'électricité de la centrale avait cessé le 10 mars à la suite de l'épuisement du stock de charbon. Selon EDF, 170 agents et 72 salariés de sous-traitants permanents sont concernés. La CGT parle de son côté de 300 personnes dont 90 salariés de sous-traitants permanents et des agents portuaires. Lancée en 1968, la centrale a employé jusqu'à 560 personnes, selon Frédéric Guérin secrétaire CGT du CE du site. Selon EDF, le "chantier de déconstruction des installations devrait nécessiter une dizaine d’années".
Arrêt complet du charbon en 2022
La fermeture des quatre dernières centrales à charbon françaises avait été annoncée durant le mandat de François Hollande pour "l'horizon 2023", avant que l'échéance ne soit fixée à 2022 sous la présidence d'Emmanuel Macron. La centrale de Saint-Avold (Moselle) doit cesser son activité en mars 2022. Celle de Gardanne (Bouches-du-Rhône), marquée par un conflit social, est à l'arrêt depuis deux ans. Ces deux dernières centrales appartiennent au groupe GazelEnergie.
Quant à Cordemais (Loire-Atlantique), propriété d'EDF, RTE, gestionnaire du réseau haute tension français, a suggéré son maintien en disponibilité ou la conversion à la biomasse pendant quelques années, tandis que le ministère de la Transition écologique indiquait "souhaiter que, si Cordemais devait perdurer de manière marginale, ce soit avec de la biomasse".
Selon RTE, "la sécurité d'approvisionnement" de la France en électricité "reste sous vigilance" pour les trois prochains hiver, étant donné la faible disponibilité du parc nucléaire liée à des maintenances prolongées et au retard du chantier de l'EPR à Flamanville (Manche).
Arrêt complet du charbon en 2022
La fermeture des quatre dernières centrales à charbon françaises avait été annoncée durant le mandat de François Hollande pour "l'horizon 2023", avant que l'échéance ne soit fixée à 2022 sous la présidence d'Emmanuel Macron. La centrale de Saint-Avold (Moselle) doit cesser son activité en mars 2022. Celle de Gardanne (Bouches-du-Rhône), marquée par un conflit social, est à l'arrêt depuis deux ans. Ces deux dernières centrales appartiennent au groupe GazelEnergie.
Quant à Cordemais (Loire-Atlantique), propriété d'EDF, RTE, gestionnaire du réseau haute tension français, a suggéré son maintien en disponibilité ou la conversion à la biomasse pendant quelques années, tandis que le ministère de la Transition écologique indiquait "souhaiter que, si Cordemais devait perdurer de manière marginale, ce soit avec de la biomasse".
Selon RTE, "la sécurité d'approvisionnement" de la France en électricité "reste sous vigilance" pour les trois prochains hiver, étant donné la faible disponibilité du parc nucléaire liée à des maintenances prolongées et au retard du chantier de l'EPR à Flamanville (Manche).