GRTgaz a officiellement annoncé le lancement du premier projet Power to Gas, Jupiter 1000. Ce projet de démonstrateur sera basé sur la plateforme industrielle et d’innovation Piicto, dans la zone industrialo-portuaire de Fos.
GRTgaz et ses partenaires industriels ont annoncé jeudi 3 décembre au Bourget, dans le cadre de la Cop21, le lancement du premier projet Power to Gas raccordé au réseau de transport de gaz français. Baptisé Jupiter 1000, ce projet de démonstrateur, basé dans la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer, propose une solution innovante et performante pour valoriser les excédents d’électricité renouvelable et recycler le CO2. Sept partenaires français aux compétences complémentaires – Atmostat, le CEA, CNR, Leroux et Lotz Technologies, McPhy Energy, TIGF et le Grand Port maritime de Marseille – s’associent à GRTgaz pour construire ce premier démonstrateur dont la mise en service est prévue en 2018.
Le CO2 capté sur un site voisin
Selon le Grand Port maritime de Marseille (GPMM), "la technologie Power to Gas apporte une solution innovante en transformant les excédents d’électricité éolienne et solaire en gaz de synthèse, un gaz neutre en carbone qui peut être injecté en totalité dans le réseau de gaz naturel". Le procédé utilise l’électricité pour transformer de l’eau en hydrogène par électrolyse. Il ajoute que l’hydrogène peut ensuite être combiné à du dioxyde de carbone (CO2) pour obtenir du méthane de synthèse. Une opération qui permet de capter et de recycler le CO2 des fumées d’usines. L’hydrogène ou le méthane de synthèse ainsi produits, peuvent être ensuite injectés dans le réseau de transport.
Alors qu’une vingtaine de démonstrateurs fonctionnent déjà en Europe, notamment en Allemagne, le projet Jupiter 1000, d’une puissance de 1 Mwe (équivalent électrique), est la première installation à cette échelle de production en France. La production d’hydrogène vert sera assurée par deux électrolyseurs de technologies différentes à partir d’énergie 100 % renouvelable. Le démonstrateur fera appel à une technologie de méthanation innovante. Le CO2 nécessaire sera capté sur un site industriel voisin. Au vu des performances de ce démonstrateur, GRTgaz et ses partenaires travailleront sur les futurs standards techniques et économiques d’une installation complète de ce type.
Lancer la filière Power to Gas en France
À plus long terme, l’enjeu est de lancer la filière Power to Gas en France. Plus de 15 TWh de gaz par an, c’est ce que pourrait permettre de produire le Power to Gas à l’horizon 2050. Le montant du projet s’élève à 30 millions d'euros, dont près des deux tiers supportés par les partenaires industriels et un tiers financé sous forme de subventions par l’Union européenne (Feder), l'État (par le biais de l’Ademe) et la Région Paca.
McPhy Energy, une start-up rhônalpine McPhy Energy, installée depuis 2008 à La Motte-Fanjas (Drôme), a engagé une décennie de recherches, en partenariat avec le CNRS et le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives, avec l'idée de convertir en hydrogène ces surplus d'électricité "verte" par électrolyse de l'eau.
Après Nénuphar et son prototype d’éolienne flottante verticale, Power to Gas constitue le deuxième projet innovant à choisir la plateforme Piicto de Fos.
Le CO2 capté sur un site voisin
Selon le Grand Port maritime de Marseille (GPMM), "la technologie Power to Gas apporte une solution innovante en transformant les excédents d’électricité éolienne et solaire en gaz de synthèse, un gaz neutre en carbone qui peut être injecté en totalité dans le réseau de gaz naturel". Le procédé utilise l’électricité pour transformer de l’eau en hydrogène par électrolyse. Il ajoute que l’hydrogène peut ensuite être combiné à du dioxyde de carbone (CO2) pour obtenir du méthane de synthèse. Une opération qui permet de capter et de recycler le CO2 des fumées d’usines. L’hydrogène ou le méthane de synthèse ainsi produits, peuvent être ensuite injectés dans le réseau de transport.
Alors qu’une vingtaine de démonstrateurs fonctionnent déjà en Europe, notamment en Allemagne, le projet Jupiter 1000, d’une puissance de 1 Mwe (équivalent électrique), est la première installation à cette échelle de production en France. La production d’hydrogène vert sera assurée par deux électrolyseurs de technologies différentes à partir d’énergie 100 % renouvelable. Le démonstrateur fera appel à une technologie de méthanation innovante. Le CO2 nécessaire sera capté sur un site industriel voisin. Au vu des performances de ce démonstrateur, GRTgaz et ses partenaires travailleront sur les futurs standards techniques et économiques d’une installation complète de ce type.
Lancer la filière Power to Gas en France
À plus long terme, l’enjeu est de lancer la filière Power to Gas en France. Plus de 15 TWh de gaz par an, c’est ce que pourrait permettre de produire le Power to Gas à l’horizon 2050. Le montant du projet s’élève à 30 millions d'euros, dont près des deux tiers supportés par les partenaires industriels et un tiers financé sous forme de subventions par l’Union européenne (Feder), l'État (par le biais de l’Ademe) et la Région Paca.
McPhy Energy, une start-up rhônalpine McPhy Energy, installée depuis 2008 à La Motte-Fanjas (Drôme), a engagé une décennie de recherches, en partenariat avec le CNRS et le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives, avec l'idée de convertir en hydrogène ces surplus d'électricité "verte" par électrolyse de l'eau.
Après Nénuphar et son prototype d’éolienne flottante verticale, Power to Gas constitue le deuxième projet innovant à choisir la plateforme Piicto de Fos.