Les prix de l’or noir a commencé la semaine en petite baisse, trahissant les interrogations des investisseurs autour de la progression des cas de Covid-19 côté demande et du retour sur le marché des barils iraniens côté offre.
Le 26 juillet 2021, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 73,71 dollars à Londres, en baisse de 0,53 % par rapport à la clôture du 23 juillet. À New York, le baril américain de WTI pour le même mois perdait 0,67 % à 71,59 dollars.
Le début de semaine n'est cependant pas aussi mouvementé que le précédent, lorsque les deux références du marché de l'or noir avaient chuté d'environ 7 % avant de revenir petit à petit à flot les jours suivants.
"Le nombre croissant d'infections à la Covid-19, ainsi que l'extension ou le renforcement des restrictions dans un certain nombre de pays d'Asie" pèsent sur les cours du brut, expliquent Wenyu Yao et Warren Patterson, analystes d’ING. La progression de la maladie limite la consommation d'or noir par les mesures de restrictions des déplacements des biens et des personnes qu'elle entraîne à travers le monde.
Possible retour des barils iraniens
"L'autre incertitude, du côté de l'offre cette fois-ci, concerne l'Iran", reprennent les analystes d'ING, qui constatent que "le bruit autour des négociations sur le nucléaire s'est calmé récemment". La République islamique est engagée dans des négociations depuis avril à Vienne avec les autres États parties à l'accord (Allemagne, Royaume-Uni, Chine, France et Russie) en vue de relancer l'accord international de Vienne sur le nucléaire iranien conclu en 2015 et que les États-Unis ont dénoncé unilatéralement en mai 2018.
Si les négociations venaient à aboutir, l'allègement des sanctions doublé de nouvelles infrastructures comme le terminal du port de Jask inauguré le 22 juillet 2021 entraînerait le retour sur le marché d'un volume important d'or noir, estimé à 1,7 million de barils par jour d'ici début 2022, selon les analystes de Kpler.
Le début de semaine n'est cependant pas aussi mouvementé que le précédent, lorsque les deux références du marché de l'or noir avaient chuté d'environ 7 % avant de revenir petit à petit à flot les jours suivants.
"Le nombre croissant d'infections à la Covid-19, ainsi que l'extension ou le renforcement des restrictions dans un certain nombre de pays d'Asie" pèsent sur les cours du brut, expliquent Wenyu Yao et Warren Patterson, analystes d’ING. La progression de la maladie limite la consommation d'or noir par les mesures de restrictions des déplacements des biens et des personnes qu'elle entraîne à travers le monde.
Possible retour des barils iraniens
"L'autre incertitude, du côté de l'offre cette fois-ci, concerne l'Iran", reprennent les analystes d'ING, qui constatent que "le bruit autour des négociations sur le nucléaire s'est calmé récemment". La République islamique est engagée dans des négociations depuis avril à Vienne avec les autres États parties à l'accord (Allemagne, Royaume-Uni, Chine, France et Russie) en vue de relancer l'accord international de Vienne sur le nucléaire iranien conclu en 2015 et que les États-Unis ont dénoncé unilatéralement en mai 2018.
Si les négociations venaient à aboutir, l'allègement des sanctions doublé de nouvelles infrastructures comme le terminal du port de Jask inauguré le 22 juillet 2021 entraînerait le retour sur le marché d'un volume important d'or noir, estimé à 1,7 million de barils par jour d'ici début 2022, selon les analystes de Kpler.