Le 12 août, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu à la baisse ses prévisions de la demande pétrolière mondiale pour cette année, en raison de la progression de la pandémie, et a estimé que le marché pourrait devenir excédentaire l'an prochain.
En juin, sur un mois, la demande mondiale de pétrole a bondi de 3,8 millions de barils par jour (mb/j), portée par les transports en Amérique du Nord et en Europe, indique l'AIE dans son rapport mensuel sur le pétrole. Mais "la croissance de la demande a abruptement changé de trajectoire en juillet et la perspective pour le reste de 2021 a été revue à la baisse en raison de l'aggravation de la progression de la pandémie et de la révision de données historiques", explique l’Agence.
"De nouvelles restrictions liées au Covid-19 imposées dans plusieurs pays gros consommateurs de pétrole, particulièrement en Asie, devraient réduire la mobilité et l'utilisation de pétrole" au second semestre, prédit l’AIE. Elle prévoit désormais une hausse de 5,3 mb/j de la demande cette année (-0,3 mb/j par rapport aux dernières prévisions), pour atteindre 96,2 mb/j. Elle attend une nouvelle hausse de 3,2 mb/j en 2022.
"Un marché excédentaire en 2022"
La production, de son côté, progresse "rapidement", observe-t-elle. "En juillet, les producteurs ont augmenté leur offre de 1,7 mb/j, l'Arabie saoudite mettant fin à une partie de ses coupes volontaires et la mer du Nord rebondissant après une période de maintenance."
La tendance devrait continuer, indique l'AIE. En effet, les membres de l'Opep et leurs dix alliés, par le biais de l'accord Opep+, sont tombés d'accord pour continuer à augmenter modestement leur production à partir d'août. Ils doivent l’accroître de 400.000 barils par jour (bpj) chaque mois.
Un conseiller de la Maison Blanche avait jugé le 11 août que ces pays n'en faisaient "pas assez" sur la production de pétrole, s'inquiétant de la hausse des prix des carburants. Mais l'AIE, qui conseille des pays développés sur leur politique énergétique, ne semble pas partager cette inquiétude sur le moyen terme. Elle estime ainsi que le marché pourrait même "redevenir excédentaire en 2022" si l'Opep+ continue à abandonner ses coupes et si les autres producteurs ouvrent le robinet en réponse à des cours plus élevés.
L'AIE prévoit ainsi une hausse de la production des pays non Opep+ de 600.000 barils/jour cette année puis de 1,7 mb/j en 2022, dont près de 60% viendront des États-Unis.
"De nouvelles restrictions liées au Covid-19 imposées dans plusieurs pays gros consommateurs de pétrole, particulièrement en Asie, devraient réduire la mobilité et l'utilisation de pétrole" au second semestre, prédit l’AIE. Elle prévoit désormais une hausse de 5,3 mb/j de la demande cette année (-0,3 mb/j par rapport aux dernières prévisions), pour atteindre 96,2 mb/j. Elle attend une nouvelle hausse de 3,2 mb/j en 2022.
"Un marché excédentaire en 2022"
La production, de son côté, progresse "rapidement", observe-t-elle. "En juillet, les producteurs ont augmenté leur offre de 1,7 mb/j, l'Arabie saoudite mettant fin à une partie de ses coupes volontaires et la mer du Nord rebondissant après une période de maintenance."
La tendance devrait continuer, indique l'AIE. En effet, les membres de l'Opep et leurs dix alliés, par le biais de l'accord Opep+, sont tombés d'accord pour continuer à augmenter modestement leur production à partir d'août. Ils doivent l’accroître de 400.000 barils par jour (bpj) chaque mois.
Un conseiller de la Maison Blanche avait jugé le 11 août que ces pays n'en faisaient "pas assez" sur la production de pétrole, s'inquiétant de la hausse des prix des carburants. Mais l'AIE, qui conseille des pays développés sur leur politique énergétique, ne semble pas partager cette inquiétude sur le moyen terme. Elle estime ainsi que le marché pourrait même "redevenir excédentaire en 2022" si l'Opep+ continue à abandonner ses coupes et si les autres producteurs ouvrent le robinet en réponse à des cours plus élevés.
L'AIE prévoit ainsi une hausse de la production des pays non Opep+ de 600.000 barils/jour cette année puis de 1,7 mb/j en 2022, dont près de 60% viendront des États-Unis.