Malgré la pandémie de coronavirus qui terrasse l'économie mondiale et la demande de pétrole, la production de brut continue à tout va, notamment en Arabie saoudite et aux États-Unis, poussant les capacités de stockage à leurs limites.
"Nous savions que la poussée de la production de la part des membres de l'Opep allait mettre la pression sur les stocks de pétrole brut", a expliqué Olivier Jakob, de Petromatrix, "mais ce phénomène s'est clairement accéléré la semaine dernière avec la demande qui s'écroule". Résultat : les stocks actuels de pétrole brut à terre et dans les navires "dépassent le précédent pic atteint début 2017", ont constaté les analystes de Kpler dans une note publiée lundi 23 mars, "et ces stocks continuent de croître".