Les travaux de construction d'une usine pétrochimique ont démarré dans la partie extrême-orientale de la Russie. Ce vaste projet russo-chinois a pour vocation de produire des polymères.
Le groupe russe Sibur a lancé mardi 18 août les travaux préliminaires d'une gigantesque usine pétrochimique dans la région de l'Amour, en Extrême-Orient russe, construite en partenariat avec la Chine.
Un premier plot en béton a été lentement enfoncé dans le sol d'une étendue vierge battue par le vent à Svobodnyy, ville industrielle à 150 km au nord-est de Blagovechtchensk, sur la rivière Amour, d'où l'on voit, sur l'autre rive, la Chine et ses immeubles aux néons colorés.
Co-entreprise entre Sibur et Sinopec
Cette nouvelle usine, qui devrait être achevée en 2024, représente un investissement estimé à 10-11 milliards de dollars, effectué en co-entreprise entre le numéro un russe de la pétrochimie Sibur (60 %) et le chinois Sinopec (40 %), également actionnaire de Sibur.
Le Premier ministre Mikhaïl Michoustine, en tournée dans l'Extrême-Orient russe, a salué en vidéoconférence depuis Blagovechtchensk un projet qui allait créer "des milliers d'emplois" et de la "croissance économique". Les travaux commenceront après la réception des permis de construction, attendus cet automne.
Cette nouvelle usine transformera des produits obtenus lors de l'extraction d'hydrocarbures en polymères, des granules utilisés pour fabriquer des produits en plastique, très demandées dans le monde, et notamment en Chine.
L'Extrême-Orient est le terrain de plusieurs projets d'envergure matérialisant la volonté de Moscou d'une plus grande coopération économique avec la Chine.
L'usine de Sibur sera ainsi approvisionnée par une gigantesque usine de Gazprom en construction également à Svobodnyy, elle-même reliée au gazoduc Power of Siberia, inauguré fin 2019 à Blagovechtchensk et qui livre du gaz naturel en Chine.
Dans sa nouvelle usine nommée Amur GCC, Sibur ambitionne de produire 2,7 t par an de polymères -doublant ainsi sa production- dont les trois quarts devraient être absorbés par la Chine. Sibur table sur une augmentation annuelle de plus de 6 % de la demande chinoise en polymères.
Un premier plot en béton a été lentement enfoncé dans le sol d'une étendue vierge battue par le vent à Svobodnyy, ville industrielle à 150 km au nord-est de Blagovechtchensk, sur la rivière Amour, d'où l'on voit, sur l'autre rive, la Chine et ses immeubles aux néons colorés.
Co-entreprise entre Sibur et Sinopec
Cette nouvelle usine, qui devrait être achevée en 2024, représente un investissement estimé à 10-11 milliards de dollars, effectué en co-entreprise entre le numéro un russe de la pétrochimie Sibur (60 %) et le chinois Sinopec (40 %), également actionnaire de Sibur.
Le Premier ministre Mikhaïl Michoustine, en tournée dans l'Extrême-Orient russe, a salué en vidéoconférence depuis Blagovechtchensk un projet qui allait créer "des milliers d'emplois" et de la "croissance économique". Les travaux commenceront après la réception des permis de construction, attendus cet automne.
Cette nouvelle usine transformera des produits obtenus lors de l'extraction d'hydrocarbures en polymères, des granules utilisés pour fabriquer des produits en plastique, très demandées dans le monde, et notamment en Chine.
L'Extrême-Orient est le terrain de plusieurs projets d'envergure matérialisant la volonté de Moscou d'une plus grande coopération économique avec la Chine.
L'usine de Sibur sera ainsi approvisionnée par une gigantesque usine de Gazprom en construction également à Svobodnyy, elle-même reliée au gazoduc Power of Siberia, inauguré fin 2019 à Blagovechtchensk et qui livre du gaz naturel en Chine.
Dans sa nouvelle usine nommée Amur GCC, Sibur ambitionne de produire 2,7 t par an de polymères -doublant ainsi sa production- dont les trois quarts devraient être absorbés par la Chine. Sibur table sur une augmentation annuelle de plus de 6 % de la demande chinoise en polymères.